mardi 17 juin 2014

Sud-Radio - Saint-Béat 1 an après


Interview d'habitants sinistrés, n'ayant toujours pas pu réintégrer leur logement, un an après la catastrophe.
Reportage de Vincent Pechaire (La Matinale du 17/06/2014).

lundi 16 juin 2014

Le collectif écrit aux maires de la vallée de la Garonne

Canton de Saint Béat                         Chaum, le 11 Juin 2014
Lettre aux maires de la vallée de la Garonne                                             


Madame, Monsieur le Maire,

Le collectif « SORTIR DE L’EAU » qui s’est créé après les inondations de juin 2013 s’est donné pour objectif la sécurisation de la Garonne.

Ces travaux de sécurisation sont indispensables car sans eux rien n’est possible ; ils conditionnent l’avenir économique de l’ensemble du canton ; pour certains villages, directement menacés, ils doivent permettre d’éviter la double peine : le désert économique et l’inondation qui ne manquera pas de se reproduire, plus dangereuse encore.

Depuis des mois nous tentons de sensibiliser l’administration et nos élus à ce chantier prioritaire.

Constatant l’inaction des uns et des autres, notre collectif a décidé de manifester l’exaspération de la population en perturbant la circulation automobile sur la route d’Espagne, à Saint-Béat, le 18 juin 2014.

Cette manifestation a pour but de défendre tous les villages du canton ; c’est pourquoi nous insistons pour que vous y participiez activement.

Comptant sur votre présence le 18 juin 2014 à Saint-Béat , veuillez agréer, Madame, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments distingués.

Diari de Girona - La Val d´Aran creu que no s´han corregit ´els punts negres´ de la riuada del 2013

Dans le Diari de Girona d'aujourd'hui, Carlos Barrera, syndic du Val d'Aran, annonce que 40 millions d'euros ont déjà été investis dans la vallée au titre des travaux d'urgence. Pour lui, il en reste autant à investir pour retrouver une situation équivalente à la veille des inondations.
Côté français, on est plus raisonnables avant d'avancer des chiffres. On attend de voir ...

Ci-dessous, Gemma et Eugenio Llobet, de Fos, vous proposent la traduction intégrale de l'article.
Si vous préférez l'original (en catalan), cliquez sur le logo du Diari de Girona.

Le Val d'Aran croit que les «points noirs» de la crue de 2013 n'ont pas été corrigés 
16.06.2014 | 07:13 
VIELHA E MIJARAN : Un an après les inondations du 18 juin, dans le Val d'Aran, on respire normalement, malgré l'absence de travail de "responsabilité".  C'est ce qu'assure le syndic d'Aran, Carlos Barrera, qui confirme que ces interventions sont celles qui ont à voir avec la correction des "points noirs" comme la défense ou la définition du tracé du lit de la rivière. L'investissement qui a été réalisé dépasse 40 millions d'euros et s'est concentré principalement sur les travaux "d'urgence et d'exigence sociale". En ce sens, Barrera estime que pour revenir la situation de la veille des inondations, il faudrait 40 millions de plus. Certains Aranais ont encore peur quand ils entendent "bramer" la rivière mais, où ils ont fait des travaux, la sécurité est plus élevée qu'avant les inondations.
Ainsi donc, l'un des principaux travaux d'urgence qui ont été faits a été la reprise de plusieurs sections de la N-230, ce qui relève du ministère des Travaux Publics, qui a fait un investissement de 24 millions d'euros. Le ministère du Territoire et de Sostenibiltiat a alloué 5 millions d'euros pour le C-28, la route du Port Bonaïgua qui le relie avec le Pallars Sobirà. En outre, la Confédération Hydrographique de l'Ebre a dû allouer 4,3 millions d'euros à la défense des rivières.

Diari de Girona

La Dépêche du Midi - Un an après les inondations, les commerces rouvrent encore

La vie professionnelle reprend normalement pour Isabelle et Frédéric Valot, ici avec leurs responsables du groupe Casino./Photo DDM, Christine Tellier
La vie professionnelle reprend normalement pour Isabelle et Frédéric Valot, ici avec leurs responsables du groupe Casino./Photo DDM, Christine Tellier
Et un de plus ! Bien qu'ayant exercé dans un préfabriqué pendant 1 an, Isabelle et Frédéric Valot, les gérants du Petit Casino à Saint-Béat, n'ont jamais baissé les bras, continuant d'assurer le service de leur commerce de proximité.
«Ils ont bien joué leur rôle depuis les inondations du 18 juin 2013, en s'impliquant fortement pour cette commune», informe Frédéric Bacquet, directeur régional du groupe Casino qui jeudi soir, assistait à l'inauguration du nouveau magasin dont les portes furent rouvertes dès le lendemain matin. ...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

dimanche 15 juin 2014

Inondations vers Lourdes / Bagnères

J.P. de Fos nous fait passer l'info suivante : 
"J'aimerais que ceux de chez nous qui sont convaincus que l'on ne revivra pas l'épisode du 18 juin 2013 aient lu ces articles :
 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/15/1900634-des-temoignages-poignants.htmlhttp://www.ladepeche.fr/article/2014/06/15/1900582-une-victime-et-de-gros-degats.html 

Ce n'est pas vieux et ce n'était pas au bout du monde, mais à 50 km à vol d'oiseau de chez nous. Et dans un département pourtant un peu plus réactif que le nôtre en matière de travaux de protection ..."

Le rapport aranais d'analyse des inondations

Dans un récent commentaire, JP de Fos nous avait signalé que, depuis plusieurs mois, le "Conselh Generau d'Aran" mettait à disposition sur son site une information complète sur les crues sous la forme d'un rapport de 30 pages explicites.
Excusez du peu !
Notre bibliothèque s'enrichit.
Cliquez sur l'image et vous pourrez tranquillement en prendre connaissance. N'hésitez pas, c'est particulièrement intéressant. D'accord, c'est en catalan, mais franchement, on comprend tout.

http://www.conselharan.org/wp-content/uploads/2013/10/analisi-riuades.pdf

La France peut prendre modèle !
En France nous n'avons eu droit à aucun rapport.
Il serait temps que nos élus locaux exigent de la DREAL un rapport sérieux avec le passage au peigne fin des enregistreurs du passage de crue au Plan d'Arem. Et rechercher les causes du sur-débit de + de 100m3/s observé à l'aval, si l'on tient compte des données espagnoles.
Wait and see...

Le nouveau sous-préfet de Saint-Gaudens a rencontré le collectif "Sortir de l'eau"

Le nouveau sous-préfet de St-Gaudens souhaite forger sa propre opinion de l'évolution de la situation actuelle, un an après les inondations. C'est ainsi qu'il a reçu, mercredi après-midi, différents acteurs locaux (élus de Fos, de Saint-Béat, la Communauté de Communes et trois représentants du collectif).
Vendredi soir, à la salle des fêtes de St-Béat, ceux-ci nous ont fait le compte-rendu commenté de cette rencontre.
Pour ceux qui n'étaient pas présents, le voici ci-dessous, rédigé par Philippe Prax.

Plan d'Arem : En s'y prenant comme ça, c'est sûr que ça va plus vite ...

Curage du Plan d'Arem :
Franchement, ce n'était vraiment pas la peine de nous faire tout ce cinéma avec un super projet  soi-disant écolo à 1 million d'euros. La technique utilisée depuis une bonne quinzaine de jours par EDF est nettement plus efficace. Avec la montée des eaux de la fonte des neiges, c'était trop tentant : il suffisait d'ouvrir les vannes et de tout laisser passer. Le responsable qui nous avait fait visiter le chantier avait donc raison d'être serein, affirmant que tout serait bouclé pour la mi-juin. Tiens donc !
Et nous, nous avions raison d'être méfiants.
Et la préfecture qui avait motivé son autorisation du chantier ainsi : "libérer les vannes latérales du déversoir, qui retiennent pour l'heure environ 8 m d'épaisseur de sédiments (!) afin d'éviter leur passage en cas de crue ..." !!!
C'est pas un peu du foutage de g..... ?

Avec cette petite vidéo, on comprend mieux pourquoi la Garonne était noire ces derniers jours.
Merci qui ???


Nous attendons toujours les stations de prévisions de crues performantes promises !

Nous attendons toujours les stations d’alertes de crues performantes promises !
Pour le moment, les habitants de la Haute Vallée de La Garonne doivent se contenter d’une belle page blanche sur le site d’annonces de crues « Vigicrue ».



Heureusement que nos voisins espagnols du Val d’Aran sont plus réactifs !

Pour consulter les débits de la Garonne à Bossost, veuillez suivre le lien suivant

http://195.55.247.237/saihebro/index.php?url=/datos/ficha/estacion:A019

Choisir la ligne « CAUDAL GRUPO 1 BOSSOT » et cliquez sur l’icône Graphique (15jours)

========================================================================

Pour avoir accès aux 5 stations d’alerte autonomes du Val d’Aran, il faut vous inscrire sur le site du
Conselh generau d’Aran. C’est gratuit et rapide.

Suivre ce lien :
http://conselh.smartyplanet.com/es/login

Renseigner le côté “Registra't com a nou usuari:” Choisir un nom d’utilisateur, saisir votre adresse eMail et à la fenêtre des pointillés un mot de passe
Vous recevrez immédiatement un mail pour activer le compte.
Une fois la page ouverte, cliquez sur le pavé “Idioma” en haut à droite pour choisir la langue.
Ensuite configurez votre page d’acceuil avec vos stations préférées, vos alertes etc.

Pour une présentation du système vous pouvez visionner ces vidéos sur Youtube:

https://www.youtube.com/watch?v=RwKs-3jSKmg
https://www.youtube.com/watch?v=VlZy1Cjv3XA
Ou visiter le site Smartyriver
http://www.smartyplanet.com/web/smartyplanet-smartyriver.php?idioma=fr

Si vous avez des difficultés n’hésitez pas à poser vos questions au collectif !

samedi 14 juin 2014

Grand jeu de la crue morphogène*

Jean-Christophe Pratte est heureux de vous proposer ce petit test de Mémory.
La règle en est simple.
Regarder attentivement la photo ci-dessous, prise en mars 2010 par Google Street-View. Reconnaissez-vous ce lieu ? C'est un champ bordant la route d'Espagne, 500 m après le rond-point de la Tour du Sériail de la douane de Fos. Ça y est ... ça vous revient ? Donc, regardez bien, essayez d'enregistrer mentalement le lieu ... Maintenant, cliquez sur l'image ... et vous serez transportés ... au mois de juin 2014, il y a cinq jours exactement. Magique !
Route d'Espagne à Fos - mars 2010 - Google Street-View
 
Impressionnant non ? Essaye encore...
* "morphogène", ce n'est pas un gros mot. Ça veut juste dire que ça peut modifier le paysage. Ben ! c'est gagné !

mercredi 11 juin 2014

El país - Cataluña - Une centrale électrique a aggravé les dommages de la crue du Val d'Arán de juin 2013

El río Garona a su paso por Bossost en la Vall d' Aran
(Lleida) / HERMÍNIA SIRVENT

"L'eau de l'installation a dévalé, déchaînée, après avoir détruit un remblai car les vannes n'étaient pas ouvertes."


Claude DEJUAN, lecteur attentif de la presse espagnole, nous fait parvenir cet article lu dans El país, édition catalane.
Une information essentielle à la compréhension de l'ampleur de la catastrophe. Il est particulièrement étonnant - et honteux - qu'elle n'ait pas filtré jusqu'alors de notre côté de la frontière ! Et pourtant, la révélation date du 10 mars dernier ...
Au passage, on apprend aussi que la Confédération Hydrographique a déboursé la coquette somme de 4,2 millions d'euros à cette occasion, notamment pour les soutènements (excusez du peu ...). Ça, on l'avait bien vu !
A signaler enfin qu'on y apprend que, sur le plan de la conformité avec la loi, c'est du grand n'importe quoi de l'autre côté de la frontière pour ce qui est des campings - dont aucun ne fonctionne avec autorisation - ou même des constructions ... avec 7 ponts construits sans permis ... Mais bon ! chez nous, c'est l'inverse ; on y interdit ce qui est faisable. Ce qui n'est pas franchement mieux.

Pour pouvez consulter l'article dans sa version originale sur le site du journal El país.

Et, pour les non-hispanophones, Myriam Motte-Saez, de Fos, se fait un plaisir de vous en offrir ci-dessous la traduction (cliquez sur "Plus d'infos ..." au bas de cet article).
 
Enfin, pour les plus curieux, vous pourrez feuilleter en fin de cet article, le dossier de presse complet de la conférence du président de la Confédération Hydrographique de l'Èbre devant les élus du Val d'Arán. A gauche, la version originale en espagnol ... à droite notre traduction en français (merci Myriam pour le boulot !).
"Sortir de l'eau" ne recule devant rien pour vous combler !

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Le 18 juin 2013, les vallées de la Garonne et de la Pique ont été dévastées par une crue exceptionnelle. L’élan de solidarité de nombreux bénévoles a été à la mesure des dégâts : lui aussi exceptionnel. Nous ne les remercierons jamais assez.

Très vite, nous avons reçu la visite, en cohortes serrées, de personnalités, de ministres et même le président de la République, François Hollande. Ils nous ont tous assuré, la main sur le cœur, de leur compassion et de la solidarité de la nation puis ils ont regagné la capitale.

La population s’est mise au travail avec courage pour effacer les traces de la crue mais rien ne sera possible tant que la Garonne ne sera pas sécurisée.

Depuis maintenant un an, les pouvoirs publics tergiversent, les comités succèdent aux commissions pour savoir s’il faut faire des travaux et où. On nous promet des décisions pour le mois suivant et, jour après jour, les berges continuent de s’effondrer, les atterrissements de prendre des proportions inquiétantes suivant le cycle bien connu atterrissement-érosion.

Dans les jours qui ont suivi la crue, les autorités espagnoles avaient décidé des travaux à effectuer et débloqué les fonds nécessaires. Les travaux sont terminés en amont de la frontière.
Pendant ce temps, notre administration, dont on vante la qualité, continue, depuis un an, de s’interroger sans rien décider.

Nous invitons Monsieur le Président de la République et son premier ministre à venir nous rendre visite. Ils pourront constater de visu le fossé qui existe entre leurs déclarations de 2013 et la réalité de 2014.

Pour dénoncer l’inaction générale de l’administration et de nos élus, la population de notre canton manifestera le 18 juin, jour anniversaire de la catastrophe de 2013.


Le collectif « Sortir de l’eau »

dimanche 8 juin 2014

La Dépêche du Midi - Un an après la crue, les sinistrés du Comminges se sentent oubliés

Inondations

Saint-Béat, une semaine après la crue qui avait dévasté le village. / Archives DDM, Xavier de Fenoyl
Saint-Béat, une semaine après la crue qui avait dévasté
le village. / Archives DDM, Xavier de Fenoyl


Un an après, les crues de la Garonne dans les secteurs de Saint-Béat et de Luchon ont laissé des traces encore visibles. Et du travail reste à faire. Les habitants restent mobilisés.
Le choc a eu lieu le 18 juin 2013. L'émotion s'est prolongée durant de longues heures, de longs jours. Le nettoyage s'est déroulé pendant des semaines. Puis vint le temps de la colère. Le Président de la République, des ministres, les plus hauts responsables se sont succédé. Tous ont promis des aides après les funestes crues de cette journée, tant à Saint-Béat qu'à Luchon. Puis est arrivé le sentiment d'être oublié. Presque un an après les faits, ces derniers jours, les plaies ouvertes sont encore vives et les réunions se multiplient pour analyser ce qui s'est produit au cours de ces journées et ce qui s'en est suivi.
Le collectif «Sortir de l'eau» à Saint-Béat reste très actif et mobilisé comme en témoigne la dernière réunion que ses porte-parole ont menée à la salle des fêtes du village. Depuis la vidéo présentée, l'assistance a pu constater une nouvelle fois les destructions provoquées par la Garonne, et leur évolution.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 5 juin 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La solidarité est toujours vive auprès des sinistrés

Alain Frisoni a remis la médaille de la ville à Robert Parussolo./Photo DDM, C.T
Alain Frisoni a remis la médaille de la ville à Robert Parussolo.
/Photo DDM, C.T


Près d'un an après les inondations du 18 juin 2013, la solidarité existe encore à Saint-Béat. Pour preuve le mois dernier, un repas campagnard réunissait en effet plus de 300 personnes sous chapiteau géant.
Cette soirée est née de la volonté de trois hommes dont les chemins se sont croisés le jour de la catastrophe. Employé à la mairie de Cadours, Robert Parussolo s'était aussitôt porté volontaire pour venir aider les saint-béatais.
Venu avec un camion benne, il avait proposé ses services un peu partout et fait la connaissance d'Alain Trille. De Tournay, ce dernier était venu lui aussi avec un camion, loué à ses frais. Ensemble, ils ont œuvré pendant plusieurs jours avec un autre volontaire, M. Thionville. Émus par le comportement des sinistrés victimes de la vague de la Garonne, et malgré l'ampleur des dégâts, ces trois hommes sont restés liés par le cœur avec les habitants de la vallée de Saint-Béat.
Au point qu'ils continuent d'aider les sinistrés autrement. Robert Parussolo a commencé à collecter des fonds en organisant un loto, en sensibilisant amis et commerçants de sa région… C'est ainsi qu'un repas musical a rassemblé autant de monde en une soirée et lors de laquelle Alain Frisoni, le nouveau maire, a remis à ces bénévoles, la médaille de la ville, symbole de reconnaissance de Saint-Béat et ses habitants.
C. T(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 4 juin 2014

La Dépêche du Midi - Inondations à Saint-Béat : le collectif «Sortir de l'eau» refuse l'inaction


Les travaux mis en œuvre au Plan d'Arrem semblent pour le Collectif insuffisants pour éviter le déferlement des boues sur l'aval en cas de crue/Photo DDM, C. T
Les travaux mis en œuvre au Plan d'Arrem semblent pour
le Collectif insuffisants pour éviter le déferlement des boues
sur l'aval en cas de crue/Photo DDM, C. T

Le collectif «Sortir de l'eau» à Saint-Béat reste très actif et mobilisé comme en témoigne la dernière réunion que ses porte-parole ont menée à la salle des fêtes. Depuis la vidéo présentée, l'assistance a pu constater une nouvelle fois les destructions provoquées par la Garonne, et leur évolution.
«En regardant ces images, on peut apprécier le danger que représentent pour la population les berges effondrées, les embâcles, les atterrissements qui inexorablement détruisent le fleuve parce que rien n'est fait côté français pour stopper ce désastre», soulignait Philippe Prax qui a conduit cette réunion, tout au long de laquelle de nombreux échanges et commentaires ont eu lieu.
«Rien ne sera possible durablement tant que la Garonne ne sera pas sécurisée. C'est pour cela, qu'au titre du collectif une petite équipe a décidé de se focaliser sur trois sujets», ajoutait ce dernier.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 3 juin 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Une boulangerie va ouvrir rue Gallieni


Jean-Paul Rouget a remis un chèque pour aider le couple Viaud à s'installer./Photo DDM, C. T
Jean-Paul Rouget a remis un chèque pour aider le couple Viaud
à s'installer./Photo DDM, C. T

Laurence et Patrice Viaud vont prochainement ouvrir une boulangerie à Saint-Béat. À Luchon, ils ont ouvert il y a 8 ans les portes de la «Croquise» où ils mènent ensemble leur affaire. Depuis l'hiver dernier, Patrice Viaud, maître artisan boulanger et pâtissier, a engagé quelques tournées du côté de Saint-Béat, dans des villages de montagne où la demande se faisait sentir fortement.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

La Dépêche du Midi - Bagnères-de-Luchon. L'inquiétude du collectif Nos Vallées persiste

Anniversaire inondations 18 juin


La sidération devant l'eau qui monte. Les importants travaux qui devaient définitivement sécuriser la coulée de Castelvielh n'ont toujours pas été engagés/Photo DDM V.B archives.
La sidération devant l'eau qui monte. Les importants travaux qui
devaient définitivement sécuriser la coulée de Castelvielh n'ont
toujours pas été engagés/Photo DDM V.B archives.

Un peu plus de deux semaines avant le premier anniversaire des inondations du 18 juin dernier, les membres du collectif «Nos Vallées» tirent la sonnette d'alarme. Les travaux promis n'ont toujours pas été amorcés. Ravine de Castelvielh, curage des barrages, la situation reste inchangée. Les précisions de l'un des membres du collectif, Didier Dienst.
Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Nous ne le savons pas exactement. C'est pourquoi le collectif a envoyé un courrier à Monsieur le Préfet, à la députée, Mme Carole Delga, ainsi qu'au maire de Luchon. Nous avons aujourd'hui besoin de savoir ce qui va être fait, et quand ! Nous avons besoin de réponses précises à nos interrogations afin de rassurer les habitants. Nous demandons aussi un échéancier concernant les travaux à venir. L'an dernier, nous avons été frappés par un véritable désastre, écologique et financier.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

dimanche 25 mai 2014

Compte-rendu de la réunion publique du collectif « Sortir de l’eau » du 24 mai 2014


Présentation de la vidéo

La vidéo présentée rappelle les engagements pris par le président Hollande lors de sa venue à Saint-Béat ainsi que ceux du ministre de l’intérieur, Manuel Valls, devant la représentation nationale le 25 juin. Chacun a pu apprécier le décalage entre les paroles et la réalité.
Les destructions provoquées par la Garonne ainsi que la progression de ces destructions sont clairement visualisées. Nous avons tous pu apprécier le danger que représente pour la population les berges effondrées, les embâcles et les atterrissements qui, inexorablement, détruisent le fleuve parce que rien n’est entrepris côté français pour stopper ce désastre.

Commentaires

Rien ne sera possible durablement tant que la Garonne ne sera pas sécurisée. C’est pour cela qu’au titre du collectif notre petite équipe a décidé de se focaliser sur 3 sujets :
  • Le Plan d’Arem : Le curage décidé par EDF permettra de faire fonctionner les turbines mais il est insuffisant pour, en cas de crue, éviter les déferlements des boues.
  • Le système de prévention et de prévision : Vigicrues n’est pas un système de prévention ; c’est un mauvais système de prévision.
  • Le renforcement des berges et l’enlèvement des atterrissements. C’est le sujet majeur que nous proposons de développer car il s’agit de l’urgence n° 1.
Nous n’oublions pas les 2 sujets précédents mais nous les traiterons plus tard.

samedi 24 mai 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Claudine Salles reprend son activité


On peut désormais se procurer du tabac à la Maison de la Presse./Photo DDM, C. T
On peut désormais se procurer du tabac à la Maison de la Presse.
/Photo DDM, C. T

Après dix longs mois de fermeture, la Maison de la presse à Saint-Béat a rouvert ses portes. Le 11 avril, Claudine Salles se réjouissait d'accueillir à nouveau sa clientèle. Les travaux mis en œuvre dans son magasin ont fait disparaître toutes traces des inondations dévastatrices de 2013 qui avaient entièrement détruit les lieux.
En reprenant son activité, Claudine avoue avoir eu quelques inquiétudes à voir revenir les habitués qui de leur côté étaient pourtant impatients de pouvoir enfin, et comme avant, acheter leurs journaux, magazines, jouer à la loterie ou encore, et c'est nouveau, se fournir en tabac !
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 20 mai 2014

Réunion publique du collectif le 24 mai 2014

Le collectif « Sortir de l’eau » organise le 24 mai 2014 à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint Béat une réunion pour expliquer les actions qu’il a menées pour que les déclarations de soutien du Président de la République et de ses ministres en faveur des communes sinistrées le 18 juin 2013 se traduisent dans les faits.

Il fera le constat des résultats et s’exprimera sur les responsabilités respectives de l’État et des collectivités locales.

Nous débattrons et nous déciderons ensuite des actions à mener.

Le soutien du plus grand nombre est indispensable. Venez tous, venez nombreux.

mercredi 30 avril 2014

Le Petit Journal - Le Maire de Fos en colère et déterminé

Le Maire de Fos en colère et déterminé

L'après 18 juin 2013

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Francis dejuan
(Francis dejuan)
- +
Le village de FOS sinistré le 18 juin 2013 est toujours traumatisé par cette catastrophe naturelle. FRANCIS DEJUAN le Maire de FOS attendait que l’ETAT aide la commune, mais "Monsieur Le Préfet de la Haute Garonne m’a informé par écrit du projet de fermeture du camping municipal". Cette décision prise sans aucune concertation est inacceptable pour le Maire de FOS "Les services de l’état invoquent une hauteur d’eau d’un mètre cinquante ce qui est totalement faux. ...
(Lire la suite de l'article sur le site du Petit Journal.)

Les travaux de curage du Plan d'Arem avancent rapidement

Panneau explicatif dressé près de l'entrée du barrage du Plan d'Arem.
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Ce matin, plusieurs membres du collectif ont pu participer à une visite du chantier de curage du Plan d'Arem organisée par EDF.

D'évidence, tout était parfaitement structuré pour convaincre l'auditoire que ce chantier fonctionne parfaitement. Les professionnels qu'ils sont maitrisent !
Ainsi, les délais seront respectés (tout sera plié vers la mi-juin) ... Les boues sont analysées (et donc propres) ... C'était bien une erreur de classer la zone de stockage choisie en zone inondable par le passé ... D'accord, il n'y aura effectivement que 10 % des sédiments qui seront retirés mais c'est largement suffisant pour EDF pour remettre ses usines de Fos et Arlos en fonctionnement (ce qui, reconnaissons-le, est quand même une motivation légitime pour eux) ... Oui, EDF est aussi une boîte à dimension fortement écolo. D'ailleurs, le fait qu'ils ne reculent pas devant un chantier à un million d'euros en est bien la preuve (?) ... Et de toute façon, même si le barrage avait été complètement curé et vide au matin du 18 juin dernier, avec le débit de l'eau ce jour-là, il aurait été rempli en moins d'une demi-heure (ce qui est malheureusement vrai ; on a fait les calculs) ... Pour autant, l'éventualité d'une seconde tranche de curage est à l'étude, impliquant d'autres partenaires cette fois-ci (environnement, etc, ...) ... Non l'opération de curage n'a aucun rapport (ou si peu...) avec la couleur actuelle de l'eau (c'est un hasard si la Garonne est moins sale le week-end ?) ... Ce sont les services météo qui se sont lamentablement plantés l'an passé au niveau des prévisions ... Le fait que le barrage était largement envasé et non curé depuis des années n'a aucun rapport non plus avec la quantité de boue reçue dans nos maisons et jardins ... Il n'y a aucune collaboration avec l'Espagne au niveau de la gestion des lâchers (mais ça ne leur semble pas vraiment indispensable) ... Non, ils ne cureront pas la partie allant jusqu'au Pont-du-Roy ; ce n'est pas de leur ressort ... Non, ils n'ont jamais lâché de boue pour s'en débarrasser ... et ils ne le feront jamais ...
Dormez tranquilles, braves gens.

Rendez-vous donc vers juin, au plus fort de la fonte des neiges. On verra bien si à ce moment-là, ça ne démange pas certains de profiter du courant pour accélérer un peu tout ça.

Ah, j'oubliais. A propos, allez donc visiter le site du collectif des Clubs Mouches 31. Les pêcheurs s'intéressent aussi aux conditions de curage du Plan d'Arem. Et ils ont bien raison !

mardi 29 avril 2014

La Dépêche du Midi - Fos. F. Dejuan et A. Frisoni accordent leur voix


Alain Frisoni (à g) et Francis Dejuan ont sérieusement relevé leurs manches pour faire avancer le dossier sur la Garonne et les campings./Photo DDM, Ch. T
Alain Frisoni (à g) et Francis Dejuan ont sérieusement relevé leurs
manches pour faire avancer le dossier sur la Garonne et les campings.
/Photo DDM, Ch. T

Fraîchement élu à la mairie de Fos et Saint-Béat, Francis Dejuan et Alain Frisoni n'ont pas perdu de temps pour se rencontrer et parler très vite le «même langage» en évoquant l'avenir de leurs communes et celui de leurs campings. Ensemble, ils ont décidé d'unir leurs efforts pour défendre les intérêts de leurs villages qui gardent encore les stigmates des inondations, dans les habitations et commerces.
Dix mois après, la crue de juin 2013 a également laissé derrière elle, des gens encore très traumatisés par les événements.
«Chaque jour, nous rencontrons des administrés qui vivent encore dans la peur, l'angoisse et la colère. Jusqu'à quand pourrons-nous les rassurer ?», lance Francis Dejuan qui, au même titre qu'Alain Frisoni, a été destinataire cette semaine d'une lettre émanant du Préfet de Région sur le projet de fermeture de leurs campings.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 28 avril 2014

La Dépêche du Midi - Comminges : tous les chèques aux sinistrés partent aujourd'hui


Après la solidarité des bénévoles, chèques et virements seront les bienvenus auprès des sinistrés./DDM Jal
Après la solidarité des bénévoles, chèques et virements seront les
bienvenus auprès des sinistrés./DDM Jal

Tous les acteurs qui sont intervenus pour aider les sinistrés de juin dernier dans le Comminges se sont retrouvés pour faire le point des aides distribuées.
Le dispositif mis en place par l'association des maires de France pour les sinistrés des inondations du mois de juin de l'année dernière arrive à son terme. L'AMF, au total aura récolté 816 846, 44 € en promesses de dons, qui se sont concrétisées pour l'heure à hauteur de 691 785, 98 €. «Les paiements, explique Jean-Louis Puissegur, président de l'AMF 31, ont été répartis entre les communes et les intercommunalités à hauteur de 571 785 €, auxquels il faut ajouter 100 000,00 € pour les deux communautés de communes de Luchon et de Saint-Béat, 20 000,00 € pour les professionnels du tourisme qui ne relèvent ni de la chambre de métiers ni de la CCI, et, enfin, pour les agriculteurs, 20 000 € à la CUMA de Fos et 30 000,00 € à la chambre d'agriculteur».
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 2 avril 2014

La Dépêche du Midi - Sauvons Saint-Béat : le prix de la solidarité


Jean-Paul Rouget remetttant un chèque à Marie-Claude en présence de son fils./Photo DDM  C. T
Jean-Paul Rouget remetttant un chèque à Marie-Claude en présence
de son fils./Photo DDM C. T

En ouvrant l'enveloppe que lui tend Jean-Paul Rouget, président de l'association «Sauvons Saint-Béat», Marie-Claude Chabbert est très émue. «Ce chèque va me permette de continuer les travaux», indique Marie-Claude qui fait partie des nombreux sinistrés du 18 juin.
«Heureusement que j'ai eu Jean-Paul pour m'accompagner dans cette épreuve», ajoute cette dernière en présence de Romain son fils à la santé très fragile.
Marie-Claude est la première d'une longue liste à bénéficier, en tant que particulier, des dons collectés par «Sauvons Saint-Béat.»
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jeudi 27 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les commerces rouvrent enfin


Il n'aura pas fallu longtemps à Véronique Fages pour reprendre ses marques dans sa pharmacie. /Photo DDM
Il n'aura pas fallu longtemps à Véronique Fages
pour reprendre ses marques dans sa pharmacie. /Photo DDM

Depuis quelques jours, ça sent le printemps à Saint-Béat, le renouveau, la reconstruction. Le moral des villageois, commerçants et élus est au beau fixe.
Après que la Poste ait rouvert le 11 mars, Véronique Fages, la pharmacienne, en faisait tout autant la semaine suivante. Malgré la fatigue, la jeune femme a gardé le sourire. «Il faut que tout le monde puisse prendre le même chemin de façon à être prêt pour l'été. On revient à la vie. On recommence à travailler dans des conditions normales», confie-t-elle.
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mardi 25 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 2 300 € remis par la ville de Labruguière

La commune de Labruguière dans le Tarn et Garonne a remis samedi après-midi un chèque de 2 300 € à la ville de Saint-Béat au profit des sinistrés. «Cette somme représente dans son intégralité la recette d'une soirée-concert que nous avons organisée en collaboration avec des groupes musicaux et instrumentaux», indique Philippe Consola, maire adjoint de Labruguière délégué à la vie associative. Ce dernier est donc venu à la rencontre du maire de Saint-Béat accompagné de représentants de l'ensemble vocal Brugeria, du groupe Las de l'Autan, d'Harmonie Fantasia et Natural Orchestra.
Hervé Perefarrès et ses conseillers, mais également Jean-Paul Rouget et Christine Castéras de l'association «Sauvons Saint-Béat», ont accueilli tout ce petit monde chaleureusement remercié pour cette action collective. «Vraiment merci, cela fait chaud au cœur», a lancé Hervé Perefarrès, ému par ce nouveau geste solidaire et symbolique à la fois en ce dernier jour de mandat. En quelques mots, il a retracé l'épisode inondations, la mise en place dans l'urgence de «Sauvons Saint-Béat» et ses objectifs… Après avoir reçu de Philippe Consola «Labruguière Naturellement» dédicacé par son maire Richard Auriac, Hervé Perefarrès lui remit à son tour la médaille de la ville de Saint-Béat avant de partager tous ensemble le verre de l'amitié et de la solidarité.
C. T 
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vendredi 21 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Inondations : 62 000 € pour les agriculteurs

La mise en commun de moyens va permettre aux agriculteurs de remettre leurs parcelles en état./Photo DDM, C. T
La mise en commun de moyens va permettre
aux agriculteurs de remettre leurs parcelles en état.
/Photo DDM, C. T

La Cuma de Fos regroupe une quinzaine d'agriculteurs du canton de Saint-Béat. En juin 2013, ces exploitants subissaient les inondations qui ont fortement impacté leurs terres. Huit mois après, la solidarité continue auprès des agriculteurs sinistrés qui n'ont jamais baissé les bras.
Le 10 mars, une vingtaine de personnes assistait à une démonstration de matériels nouveaux dont la Cuma vient de faire l'acquisition grâce au soutien financier de l'association SOS Canton de Saint-Béat, l'Association des maires de France, la commune de Saint-Béat, du Rotary Club Comminges et celui du District Midi-Pyrénées qui ont, en tout et pour tout, donné 62 000 €.

80 cm de boue à retirer

«Ce matériel est spécifique à remettre les terres en production», souligne Jean-Damien Laborde, directeur de la fédération des Cuma 31. Mini-pelle, matériel de transport, treuil de déblaiement, mini-chargeur à chenille et bennes de 10 tonnes vont ainsi permettre d'intervenir sur les parcelles, recouvertes jusqu'à 80 cm de boues.
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jeudi 20 mars 2014

La Dépêche du Midi - Marignac. SOS Canton de Saint-Béat : 8 mois après les inondations


Nathalie Guiard (la 2e depuis la dr) et trois autres bénévoles de l'association./Photo DDM,  C T
Nathalie Guiard (la 2e depuis la dr) et trois autres bénévoles
de l'association./Photo DDM, C T

«Le seul regret que l’on ait, c’est de ne pas avoir pu aider plus de monde. Il nous a fallu faire des choix alors que toutes les situations étaient défendables. Pas facile de faire face à la détresse des gens», explique Nathalie Guiard, présidente de «SOS Canton de Saint-Béat.»
Depuis plus de 8 mois, Nathalie Guiard et sept autres bénévoles de l’association ont donné sans compter de leur temps et mis toute leur énergie au service des sinistrés de toutes les communes du canton : de Cazaux Layrisse à Esténos, de Marignac à Fos, de Fronsac et Chaum.
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lundi 17 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La Poste a rouvert ses portes après huit mois de fermeture


Élus locaux et représentants de la Poste affichaient tous leur satisfaction à voir ce bureau à nouveau ouvert./Photo DDM, C.T.
Élus locaux et représentants de la Poste affichaient tous leur
satisfaction à voir ce bureau à nouveau ouvert./Photo DDM, C.T.

La semaine dernière, le bureau de Poste à Saint-Béat a rouvert ses portes après 8 mois de fermeture suite aux inondations. En juin dernier, l’eau avait en effet atteint jusqu’à 2 mètres de hauteur dans ces locaux situés rue Gallieni. Tout avait été ravagé. Aujourd’hui, les travaux immobiliers, qui s’élèvent à eux seuls à 310 000 €, sont terminés. «L’une de nos missions de service public est de concourir à l’aménagement du territoire. La volonté très affirmée du groupe était de remettre en service ce bureau le plus vite possible», explique Gilles Lagrave, directeur régional.
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jeudi 27 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Rencontre entre le collectif «Sortir de l'eau» et L'État


Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des échanges./Photo DDM, C. T
Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des
échanges./Photo DDM, C. T

Demain, une nouvelle rencontre est attendue entre des porte-parole du collectif «Sortir de l’eau» et le sous-préfet Bernard Bahut.
À l’issue de cet échange, qui se veut être constructif, le collectif animera une réunion publique le vendredi 7 mars à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat. Créé à l’automne dernier pour venir en aide aux sinistrés du canton et participer à la renaissance de Saint-Béat, le collectif reste très actif, «même si tout ce qui est fait n’est pas forcément visible», déclare Luce Lagacherie.

Le même volume d'eau soit deux fois le volume normal

Des différents sujets qui seront présentés au sous-préfet, Philippe Prax, bénévole du collectif, précise : «nous lui exposerons la situation des accumulations d’eau en forme de neige dans le bassin Garonne mesurées par le gouvernement espagnol. Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui, le volume d’eau sous forme de neige dans le Val d’Aran, qui va s’évacuer dans la Garonne, est le même qu’en avril de l’année dernière. Cela représente deux fois la quantité d’eau d’une année normale.» C’est pour cette raison que les gens du collectif souhaitent savoir où en sont les travaux sur la Garonne, d’autant que, force est de constater qu’à Loures Barousse dans les Hautes-Pyrénées des enrochements de berge sont en cours de réalisation !
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samedi 8 février 2014

La Dépêche du Midi - De nouvelles aides pour les sinistrés

Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts, notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.
Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts,
notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.


Après avoir attribué 254 aides d’urgence depuis juillet 2013, la Région poursuit son soutien, au nom de la solidarité, aux territoires touchés par les inondations des 18 et 19 juin 2013. Ainsi vingt-deux nouveaux dossiers présentés par des collectivités et des entreprises, bénéficieront d’aides régionales dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne.
Sur ces vingt-deux dossiers, huit concernent des aides accordées aux collectivités de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées pour des travaux de première remise en état des espaces publics, des travaux de reconstruction de la voirie et des biens annexes ainsi que la reconstruction des bâtiments et équipements publics. Quatorze aides sont destinées à des entreprises industrielles, artisanales, commerciales et touristiques.
Ces nouvelles aides de la Région représentent un montant de 1,10 M€, qui s’ajoutent aux 9,20 M€ déjà versés depuis juillet 2013, soit un effort régional total de 10,30 M€ pour 276 dossiers.

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mercredi 5 février 2014

Le Petit Journal - Curage d'urgence de la retenue du plan d'Arem

Le Petit Journal | Comminges | Locale | La sortie de la retenue du Plan d'Arem
(La sortie de la retenue du Plan d'Arem)
Début février 2014 sera lancé le chantier de curage des sédiments contenus dans la retenue d'eau du barrage EDF du Plan d'Arem (Haute-Garonne). Pour EDF, l'objectif de ce chantier est de retirer un volume important de ces sédiments, non-toxiques, déposés par la crue exceptionnelle de juin 2013 et garantir ainsi totalement la sûreté de l'installation et le respect de l'environnement. Le budget total des travaux est de 900 000 euros.
La crue centenale de la Garonne du 18 juin 2013, a déposé dans la retenue d'eau EDF du Plan d'Arem plus de 63 000 m3 de sédiments naturels provenant de l'amont du fleuve. Ces sédiments amassés réduisent aujourd'hui la capacité de la retenue qui n'est plus que de 53 000 m3 (350 000 m3 à l'origine). Ils ne permettent plus aux hydrauliciens d'assurer les fonctions de base de l'installation, à savoir un passage "nominal" des crues, la maîtrise des variations de débit d'eau et le maintien d'un débit minimal, indispensable à l'environnement, de 5 m3/s à l'aval du barrage. De plus, à l'heure actuelle, la production d'énergie hydroélectrique par les centrales de Fos et d'Arlos, alimentées par le barrage du Plan d'Arem, est arrêtée.
En concertation avec le Préfet de Haute-Garonne, les services de l'Etat et les élus, la décision a été prise de débuter les travaux durant la première semaine de février. Ils dureront environ 4 à 5 mois.
Il s'agit de creuser trois chenaux d'eau à l'intérieur même de la retenue entre les amas de sédiments (un chenal à l'amont, un chenal en rive gauche vers la prise d'eau des usines et un chenal en rive droite vers l'évacuateur de crue) et permettre ainsi à l'eau de s'écouler de nouveau correctement vers l'aval du barrage.
Les sédiments retirés par des pelles mécaniques spéciales et des dragues hydrauliques seront déposés sur un terrain EDF situé sur une zone non-inondable à 200 mètres du barrage. Ils représentent un volume d'environ 50 000 m3. Ne contenant aucune matière toxique, ils seront donc stockés directement sur le terrain qui, à terme, sera végétalisé pour s'intégrer au mieux au paysage.
Durant la durée du chantier, la promenade sur le chemin dit "transfrontalier" sera interdite au public pour assurer la sécurité des personnes.
A l'issue des travaux, le barrage répondra de nouveau à toutes les exigences de sûreté et environnementales exigées par les autorités de contrôle et les centrales hydroélectriques seront redémarrées.

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mardi 4 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La réouverture du Château Serre Barbier

Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T
Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal
dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T


Yvette et Arné de Goffau sont propriétaires du Château Serre Barbier à Saint-Béat. Depuis le 3 février, ils ont repris du service en offrant à nouveau, chambres et tables d’hôtes dans cette bâtisse dont ils ont fait l’acquisition en 2005.
Ce couple de Hollandais a vécu lui aussi la catastrophe du 18 juin, si bien qu’ils ont dû, face aux dégâts, fermer les portes de leur établissement. «Nous adressons un grand merci à tous, aux collectivités locales, aux associations comme la Croix Rouge, les Scouts de Toulouse, le Secours catholique, l’entreprise ILOE, tous les bénévoles spontanés, notre famille et notre fils…», lance Yvette qui a retrouvé le sourire. «C’est un pas vers la reprise des activités de notre village», ajoute-t-elle avec enthousiasme même s’il reste beaucoup à faire au Château pour effacer toutes traces des inondations.
«Nous nous réjouissons de cette première étape qui nous donne déjà l’élan nécessaire pour la suite des opérations», poursuit cette dernière.
Du lundi au vendredi (sauf le mercredi), tables d’hôtes de 12 heures à 14 heures (12,50 €) ; le vendredi et samedi soir (sur réservation) de 19 h 30 à 21 heures (18,50 €.) Pour tous renseignements, contacter le 05 61 89 50 22 ou 06 99 70 39 79 ou www.chateau31.com ou info@chateau31.com
C.T(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 25 janvier 2014

La Dépêche du Midi - À Saint-Béat, une vigilance de tous les instants


Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy pour faire une petite  promenade. / Photio DDM Christine Tellier
Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy
pour faire une petite promenade. / Photio DDM Christine Tellier

Comment ne pas repenser, et se dérouler les images de l’épisode catastrophe du 18 juin. À Saint-Béat, l’événement reste gravé dans les mémoires. Et davantage encore quand la pluie tombe depuis plusieurs jours en continu et que trois départements, dont celui de la Haute Garonne sont placés en vigilance orange face aux intempéries.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 13 janvier 2014

Le curage du Plan d'Arem aura bien lieu

Le préfet vient donc de valider la demande d'EDF de curer en urgence le Plan d'Arem.
Quelques remarques à la lecture du document :

1. Il est fait état de notre demande exprimée lors de la phase de consultation publique (pour rappel, nous en avions eu connaissance presque par hasard en décembre). Nous demandions donc qu'il soit procédé à un curage complet et ne pas s'en tenir à celui de deux chenaux. Ça fait chaud au cœur de se sentir pris en considération. Comme c'est beau, la démocratie !
Mais bon ! comme il s'agit d'urgence ... on verra cela sûrement plus tard, une autre année.
Promis juré craché ?

2. La motivation s'appuie essentiellement sur l'urgence :

- de rétablir la sécurité de l'ouvrage (le barrage) avant les forts risques de crues de mai à juin
- de garantir la restitution minimale de 4 m3/s qu'EDF est censé laisser à la Garonne lorsque son niveau baissera cet été
- de libérer les vannes latérales du déversoir, qui retiennent pour l'heure environ 8 m d'épaisseur de sédiments (!) afin d'éviter leur passage en cas de crue ...
(Hypothèse fantasque, cela va de soi !)


3. La préfecture omet juste de préciser que cette opération d'enlèvement d'une cinquantaine de cm d'épaisseur de limon dans la retenue a quand même essentiellement pour objet de la part d'EDF de remettre au plus vite ses centrales de Fos et d'Arlos en fonctionnement. Ce qui n'a rien d'accessoire.
On peut raisonnablement supposer que s'ils avaient eu besoin d'en enlever davantage pour faire de l'électricité, ils l'auraient fait. Non ?
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Motivation_Curage_d_urgence_Plan_d_Arem_cle023ed4.pdf

samedi 11 janvier 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les victimes d'AZF aident celles des inondations

Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat
pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
En décembre, Jean-Paul Rouget, président de l’association «Sauvons Saint-Béat», recevait à la mairie, Guy Fourest et Hervé Rey, respectivement président et vice-président du comité de défense des victimes d’AZF, et ce, en présence du maire Hervé Perefarrès. Une rencontre lors de laquelle, le comité remettait son «fond de caisse» à Sauvons Saint-Béat. Soit un chèque d’un montant de 337,76 €...
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jeudi 2 janvier 2014

Le Petit Journal - 1er janvier 2014 - Fos : Le mécontentement s'exprime

Protestation active

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Un comité d'accueil déterminé
(Un comité d'accueil déterminé)
Le jeudi 19 décembre, le sous-préfet, Bernard Bahut, avait convié les maires du canton de St Béat à une réunion de travail portant sur le curage du barrage EDF dit du Plan d'Arem. Cette réunion s'est tenue en la mairie de Fos. Mais à son arrivée, le sous-préfet a été confronté à un important groupe d'habitants de Fos regroupés autour d'un collectif local qui entendait bien faire valoir son mécontentement par rapport à la lenteur des travaux sur la Garonne. Les échanges, qui ont duré plusieurs minutes, ont été assez tendus à certains moments, mais au total aucun incident n'est à déplorer.
La colère des habitants de Fos, lourdement sinistrés, tient à ce qu'ils considèrent comme une attitude fuyante de la part des autorités, qui, à leurs yeux, font valoir des études en cours pour n'apporter aucune réponse définitive au problème de la sécurité des maisons.
Certes, ils ont pu constater une évolution puisque le sous-préfet a concédé que des « enrochements ciblés » seraient possibles, tout en répétant cette phrase qui irrite les habitants : « le fleuve doit vivre sa vie » (phrase rapportée par le sous-préfet). Ce qui signifie qu'il n'est pas question, pour les autorités, d'envisager un enrochement continu sur des kilomètres, mais seulement à des endroits critiques. Les délais n'ont pas été précisés.
De même, les habitants, armés de banderoles, voudraient que soit entrepris un curage du lit de la Garonne, et un enlèvement significatif de terre et matériaux en amont du village, de façon à éviter une éventuelle réplique de la crue. Ils sont inquiets car les travaux risquent d'intervenir trop tard, puisque le niveau de la Garonne remonte chaque année dès le début du printemps.
Ils ont été écoutés par le sous-préfet, mais ce dernier a bien expliqué qu'il était tributaire de décisions prises à d'autres niveaux, en fonction d'avis d'experts dont les habitants contestent par ailleurs la clairvoyance. A leurs yeux, seuls les résidents de longue date connaissent vraiment bien les particularités du site, qui ne sautent pas aux yeux à partir de photographies ou d'études cartographiques...
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mercredi 1 janvier 2014

Le Petit Journal - Fos - Compte rendu de réunion - Jean Lafont explique...

Le Petit Journal | Locale | Compte-rendu de Jean Lafont (à g.)
(Compte-rendu de Jean Lafont (à g.))
Nous avons pu rencontrer, en exclusivité, Jean Lafont, Maire de Fos, le soir de la réunion qui portait sur le curage du Plan d'Arem. Il a tenu à faire un compte rendu de cette réunion aux habitants de Fos, qui ont répondu à cet appel par l'intermédiaire de plusieurs représentant(e)s.
Un rappel technique a été fait par les autorités, afin de dissiper tout malentendu : ce barrage EDF, outre sa fonction de production d'électricité, n'est pas et n'a jamais été une « retenue » d'eau à proprement parler.
Ce barrage est issu d'accords inter frontaliers visant à « lisser » le débit de la Garonne côté français, car les flux, côté espagnol, varient grandement en fonction des heures, et de leur propre utilisation du fleuve, en amont de Fos. Le barrage sert donc plutôt de régulateur, mais il ne saurait absorber de gigantesques débits lors de crues exceptionnelles : il n'est pas conçu pour cela.
Il a été décidé qu'EDF entreprendrait sous peu un curage partiel du barrage, où des matériaux et des boues se sont accumulés au fil des ans. Une zone a été repérée, puis finalement choisie, pour que soient entreposés les matériaux retirés du fond du barrage, zone bien entendu hors secteur inondable.
Un gué va être aménagé, près de la stèle du Traité des Lies et Passeries, situé à proximité du barrage, pour la traversée des véhicules qui, ainsi, pourront aller déposer les matériaux et boues dans la zone de stockage.
Un autre curage, plus important, est envisagé dans une phase ultérieure dont la date n'a pas encore été fixée.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)