mercredi 5 février 2014

Le Petit Journal - Curage d'urgence de la retenue du plan d'Arem

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(La sortie de la retenue du Plan d'Arem)
Début février 2014 sera lancé le chantier de curage des sédiments contenus dans la retenue d'eau du barrage EDF du Plan d'Arem (Haute-Garonne). Pour EDF, l'objectif de ce chantier est de retirer un volume important de ces sédiments, non-toxiques, déposés par la crue exceptionnelle de juin 2013 et garantir ainsi totalement la sûreté de l'installation et le respect de l'environnement. Le budget total des travaux est de 900 000 euros.
La crue centenale de la Garonne du 18 juin 2013, a déposé dans la retenue d'eau EDF du Plan d'Arem plus de 63 000 m3 de sédiments naturels provenant de l'amont du fleuve. Ces sédiments amassés réduisent aujourd'hui la capacité de la retenue qui n'est plus que de 53 000 m3 (350 000 m3 à l'origine). Ils ne permettent plus aux hydrauliciens d'assurer les fonctions de base de l'installation, à savoir un passage "nominal" des crues, la maîtrise des variations de débit d'eau et le maintien d'un débit minimal, indispensable à l'environnement, de 5 m3/s à l'aval du barrage. De plus, à l'heure actuelle, la production d'énergie hydroélectrique par les centrales de Fos et d'Arlos, alimentées par le barrage du Plan d'Arem, est arrêtée.
En concertation avec le Préfet de Haute-Garonne, les services de l'Etat et les élus, la décision a été prise de débuter les travaux durant la première semaine de février. Ils dureront environ 4 à 5 mois.
Il s'agit de creuser trois chenaux d'eau à l'intérieur même de la retenue entre les amas de sédiments (un chenal à l'amont, un chenal en rive gauche vers la prise d'eau des usines et un chenal en rive droite vers l'évacuateur de crue) et permettre ainsi à l'eau de s'écouler de nouveau correctement vers l'aval du barrage.
Les sédiments retirés par des pelles mécaniques spéciales et des dragues hydrauliques seront déposés sur un terrain EDF situé sur une zone non-inondable à 200 mètres du barrage. Ils représentent un volume d'environ 50 000 m3. Ne contenant aucune matière toxique, ils seront donc stockés directement sur le terrain qui, à terme, sera végétalisé pour s'intégrer au mieux au paysage.
Durant la durée du chantier, la promenade sur le chemin dit "transfrontalier" sera interdite au public pour assurer la sécurité des personnes.
A l'issue des travaux, le barrage répondra de nouveau à toutes les exigences de sûreté et environnementales exigées par les autorités de contrôle et les centrales hydroélectriques seront redémarrées.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

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