jeudi 28 novembre 2013

France 3 Midi-Pyrénées - Des habitants de Saint-Béat portent plainte contre l'Etat après les crues de juin

Un collectif d'habitants de Saint-Béat, village des Pyrénées meurtri par les inondations de juin a décidé de porter plainte contre l'Etat pour non-assistance à personne en danger.
Saint-Béat, le 5 novembre 2013. © Laurence Boffet / France 3 Midi-Pyrénées
© Laurence Boffet / France 3 Midi-Pyrénées Saint-Béat, le 5 novembre 2013
La plainte a été déposée cette semaine à la gendarmerie de Saint-Béat. Le collectif "Sortir de le l'eau", né après les inondations de juin dans les Pyrénées a décidé de porter plainte contre les pouvoirs publics pour non-assistance à personne en danger. Il vise le refus qu'opposent selon lui les services de l'Etat à leurs demandes pressantes de travaux lourds pour sécuriser la Garonne et empêcher une répétition plus grave des inondations de juin.

"On a peur qu'il arrive une autre catastrophe, avec peut-être des morts" Alain Frisoni du collectif "Sortir de l'eau"

L'inquiétude des habitants

Saint-Béat vit dans "la psychose" de nouvelles inondations, ont affirmé à l'AFP Alain Frisoni et et Luce Lagacherie, chevilles ouvrières d'un collectif qui compte selon eux 750 membres alors que la commune n'a que 400 habitants. "Dès qu'il pleut trop fort, les gens font le tour du village pour savoir s'il faut remonter les meubles", dit M. Frisoni. "On se sent en danger moral et physique", abonde Mme Lagacherie. Selon eux, l'inquiétude est vive avec l'arrivée des intempéries hivernales, suivies au printemps par la fonte des neiges. Le collectif avait déjà dénoncé "l'abandon de l'Etat" en organisant un barrage filtrant dans la commune le 22 octobre dernier.
Saint-Béat a été durement touché en juin quand, sous l'effet des pluies et de la fonte de volumes de neige exceptionnels, la Garonne s'est transformée en torrent recouvrant les rues sous presque deux mètres d'eau. Plus de cinq mois après, le village peine à revenir à la vie.

Deux visions opposées après la crue​

Le collectif et l'Etat s'opposent sur l'analyse du problème. M. Frisoni et Mme Lagacherie voudraient faire endiguer la Garonne dans Saint-Béat. Ils  brandissent l'exemple des aménagements auxquels ont procédé les Espagnols sur le fleuve de l'autre côté de la frontière voisine. Les travaux effectués en Espagne augmentent leur angoisse car la puissance du fleuve risque de s'en trouver redoublée sur le versant français, disent-ils.
Le préfet de la Haute-Garonne, Henri-Michel Comet, admettait lundi que Français et Espagnols n'avaient "pas la même façon de faire". "Nos amis espagnols mettent le cours d'eau dans un canal. Evidemment, les risques sont plus immédiatement maîtrisés. Mais ça présente deux inconvénients: au regard de la protection de la nature; et en termes de sécurité, cela reporte le risque sur l'aval, l'eau circule encore plus vite, sans obstacle et cela peut créer une vague de plus en plus ample sur l'aval", disait-il. Les Français préfèrent que le fleuve suive son cours naturel et s'étale dans des champs d'expansion. Cette vision est aussi celle des défenseurs de l'environnement, soulignait-il.
(Retrouver l'article sur le site de France 3 Midi-Pyrénées)

mardi 26 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Des militaires du Génie dans les zones sinistrées par les inondations de juin

Opérations de nettoyage dans le village de Saint-Beat (sud-ouest) frappé par les inondations. - Pascal Pavani - AFP
Opérations de nettoyage dans le village de Saint-Beat (sud-ouest)
frappé par les inondations.
Une équipe de sapeurs-sauveteurs du Génie vont intervenir pendant deux semaines dans les zones dévastées par les inondations du 18 juin, a annoncé ce lundi le préfet de Haute-Garonne et de Midi-Pyrénées.
Les 22 militaires de l'Unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile (UIISC, armée de Terre), basée à Brignoles dans le Var, sont arrivés ce lundi à Toulouse. Ils devraient se rendre immédiatement dans le Comminges, a précisé Henri-Michel Comet.
Ils interviendront à Miramont-de-Comminges pour "enlever des embâcles dont le volume augmente", ainsi que dans la zone de Fos et Saint-Béat pour "dégager des bois très gênants" et "peut-être un peu de boue".
La décision de mobiliser ces militaires du Génie spécialisés dans les catastrophes naturelles, cinq mois après les inondations, a été prise par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à la demande de François Hollande qui était venu sur place, a souligné le représentant de l'Etat devant la presse. ...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 18 novembre 2013

La Dépêche du Midi - La mise au point de «Sauvons Saint-Béat»

Jean-Paul Rouget a fait l'historique de l'association à aujourd'hui. /Photo DDM, Christine Tellier
Jean-Paul Rouget a fait l'historique de l'association à aujourd'hui. 
/Photo DDM, Christine Tellier
Montée dans l’urgence pour la commune de Saint-Béat afin de récolter des dons matériels et financiers au profit des sinistrés privés, l’association «Sauvons Saint-Béat» a rapidement fait le choix d’élargir son périmètre à six autres communes sinistrées du canton sur lesquelles cinq ont répondu favorablement à la proposition.
La semaine dernière, les élus d’Arlos, Chaum, Estenos, Fos, Fronsac et Saint-Béat étaient réunis à l’initiative de Jean-Paul Rouget, président de l’association. Il a rappelé le travail mené par les bénévoles de «Sauvons Saint-Béat» avec l’aide constante des référents communes, des Secours catholique et populaire…
«Comme il se dit tout et n’importe quoi, je précise que sur l’ensemble des dons reçus, 92% viennent du privé et non de fonds publics. Nous n’avons pas 500 000 € en caisse comme certains peuvent le penser. Nous en sommes en effet très loin malheureusement. Nous avons déjà attribué 36 000 € aux commerçants sinistrés ayant repris leur activité dans les communes concernées» a-t-il précisé. ...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 9 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Inondations de juin : Carole Delga fait appel à Hollande et à l'armée

Inondations de juin : Carole Delga fait appel à Hollande et à l'armée
Inondations de juin : Carole Delga fait appel à Hollande et à l'armée
Carole Delga, la députée socialiste du Comminges, vient de saisir directement François Hollande dont elle a sollicité l’intervention pour la mise en œuvre de trois mesures d’aides en faveur des victimes des inondations du 18 juin dernier, a-t-on appris ce vendredi.
La parlementaire de Haute-Garonne a tout d’abord réclamé au chef de l’Etat l’intervention de l’armée pour participer au déblaiement des embâcles qui encombrent encore le lit de la rivière et jonchent les terres agricoles à proximité de la Garonne. Elle a ensuite proposé à François Hollande d’intervenir pour le déblocage d’un complément de subventions de l’Etat, et la mise à disposition de crédits à taux réduits pour les communes sinistrées.
(Retrouver cet article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 7 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Inondations : l'angoisse d'un nouveau cauchemar

Saint-Béat. Inondations: l'angoisse d'un nouveau cauchemar
Saint-Béat. Inondations: l'angoisse d'un nouveau cauchemar
Il aura suffi d’une alerte orange et de 48 heures de précipitations pour raviver le cauchemar du 18 juin 2013. L’angoisse permanente des habitants du canton de Saint-Béat se ravive à chaque menace de pluie. Le souvenir est intact, l’inquiétude perdure. Reportage.
Lundi, la préfecture de la Haute-Garonne appelait à la vigilance, annonçant que le département était placé en alerte orange et plus particulièrement le secteur sud du territoire. Sur le canton de Saint-Béat, à mesure des heures qui passaient, la Garonne a grossi sans atteindre des niveaux inquiétants. Si le temps s’est très nettement amélioré, habitants et élus sont cependant sur le qui-vive à la moindre alerte.
«Il y a une grande inquiétude dans le village, dès l’annonce d’une montée des eaux, alors que l’on vivait plutôt bien avant le traumatisme de juin» confie Jean Lafont, le maire de Fos. ...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 6 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. L'aide des jeunes aux sinistrés


Ils auront bien travaillé mais se seront également bien amusés. Christine Tellier
Ils auront bien travaillé mais se seront également
bien amusés. Christine Tellier
«Ils m’ont aidé à nettoyer ma maison, mon jardin et le chemin dévasté chez mon père» indique Edouard Peremiquel. Comme d’autres habitants de Fos et du canton, il est content de l’intervention des jeunes de Bellefontaine qui cette semaine ont à nouveau relevé leurs manches pour aider des sinistrés et la commune. «Ils ont leur langage mais ils restent gentils, avenants et très polis. Ils montrent de l’intérêt pour notre village, comparent leur vie citadine à la notre. Ils sont curieux de la nature et de la région, loin d’imaginer pour certains où se trouve Fos sur la carte» ajoute Edouard amusé. En partenariat avec l’association SOS canton de Saint-Béat, l’association Jeunesse action loisirs de la Section d’enseignement général et professionnel adapté du collège Bellefontaine était donc encore bien représentée dans le sud Comminges. Son président Lionel Hanctin était encore à la tête d’un groupe d’une quinzaine de jeunes âgés entre 12 et 17 ans. Cet été et en septembre, la plupart de ces jeunes étaient déjà venus donner un coup de main magistral, très apprécié. «Cette nouvelle action se traduit par un véritable échange entre ces jeunes et nos jeunes» explique Nathalie Guiard, présidente de SOS canton de Saint-Béat, qui constate comme Lionel le lien qui s’est créé au cœur de la solidarité, entre des jeunes d’ici et d’ailleurs. Ils ne forment en effet qu’un groupe animé par une même volonté, celle d’aider. La seule chose qui les différencie, c’est là où ils habitent. Sur le chantier, ils sont coude à coude. Pendant les temps de loisirs, ils chahutent et jouent ensemble. Midi et soir, ils partagent le gîte et le couvert, un quotidien auquel les villageois adhèrent également par de petites attentions. De Binos, Mathieu et Jessy ont décidé d’aider le groupe. Une initiative doublement payante pour ces enfants qui ont désormais de nouveaux copains et copines appelés Najim, Nabil, Ahmed, Anissa, Rabia… «Ça nous fait sortir de notre cité, on apprend à travailler à la campagne, c’est super sympa» confie Jarod qui reviendra cet hiver dans le canton, puisque invité avec ses camarades à venir skier au Mourtis.
Christine Tellier
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

5 novembre 2013 - L'eau monte ...

Le collectif "Sortir de l'eau" a filmé pour vous l'inondation du 5 novembre 2013 à Fos.

mardi 5 novembre 2013

La Dépêche du Midi - vigilance à Saint-Béat et Fos

«Même si l’eau venait à déborder, il n’y a de toute façon plus rien à perdre quoiqu’il arrive !» Philippe Danflous, gérant des taxis-ambulances à Saint-Béat, n’est pas inquiet aujourd’hui. «Nous n’avons pas la neige au-dessus de nos têtes comme en juin dernier ; ce n’est pas comparable». Hervé Perefarrès, maire de Saint-Béat, a pris toutes les précautions d’usage en cas d’alerte hier soir mais sans montrer de signe d’inquiétude pour sa commune : «l’échelle de mesures d’alerte au niveau du camping municipal rien n’a révélé d’alarmant comme ça a été le cas la veille de la crue du 18 juin, cela m’avait permis de constater rapidement très tôt le matin une hausse anormale du niveau d’eau.» Dans la nuit, il aura consulté régulièrement le site Vigicrue et tôt ce matin, il aura fait le tour du village pour vérifier s’il n’y a pas de problème particulier. Jean Lafont, maire de Fos, estimait hier soir qu’un «refroidissement des températures dans les prochaines heures laisse prévoir de la neige en montagne. Ce qui va limiter le cumul des pluies. Nous sommes en même temps sur le qui-vive.»
C.T
(Retrouver cet article sur le site de LaDépêche.fr)

vendredi 1 novembre 2013

Echos de Saint-Béat en 1985

Dans son numéro de décembre 1985, le bulletin municipal de Saint-Béat pointait déjà les failles de prévention et des mesures de protection face aux risques de débordement de la Garonne.
Un document fort intéressant à feuilleter ... trente ans plus tard ...

Echos de St-Béat - 12/1985