mercredi 11 juin 2014

El país - Cataluña - Une centrale électrique a aggravé les dommages de la crue du Val d'Arán de juin 2013

El río Garona a su paso por Bossost en la Vall d' Aran
(Lleida) / HERMÍNIA SIRVENT

"L'eau de l'installation a dévalé, déchaînée, après avoir détruit un remblai car les vannes n'étaient pas ouvertes."


Claude DEJUAN, lecteur attentif de la presse espagnole, nous fait parvenir cet article lu dans El país, édition catalane.
Une information essentielle à la compréhension de l'ampleur de la catastrophe. Il est particulièrement étonnant - et honteux - qu'elle n'ait pas filtré jusqu'alors de notre côté de la frontière ! Et pourtant, la révélation date du 10 mars dernier ...
Au passage, on apprend aussi que la Confédération Hydrographique a déboursé la coquette somme de 4,2 millions d'euros à cette occasion, notamment pour les soutènements (excusez du peu ...). Ça, on l'avait bien vu !
A signaler enfin qu'on y apprend que, sur le plan de la conformité avec la loi, c'est du grand n'importe quoi de l'autre côté de la frontière pour ce qui est des campings - dont aucun ne fonctionne avec autorisation - ou même des constructions ... avec 7 ponts construits sans permis ... Mais bon ! chez nous, c'est l'inverse ; on y interdit ce qui est faisable. Ce qui n'est pas franchement mieux.

Pour pouvez consulter l'article dans sa version originale sur le site du journal El país.

Et, pour les non-hispanophones, Myriam Motte-Saez, de Fos, se fait un plaisir de vous en offrir ci-dessous la traduction (cliquez sur "Plus d'infos ..." au bas de cet article).
 
Enfin, pour les plus curieux, vous pourrez feuilleter en fin de cet article, le dossier de presse complet de la conférence du président de la Confédération Hydrographique de l'Èbre devant les élus du Val d'Arán. A gauche, la version originale en espagnol ... à droite notre traduction en français (merci Myriam pour le boulot !).
"Sortir de l'eau" ne recule devant rien pour vous combler !

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Le 18 juin 2013, les vallées de la Garonne et de la Pique ont été dévastées par une crue exceptionnelle. L’élan de solidarité de nombreux bénévoles a été à la mesure des dégâts : lui aussi exceptionnel. Nous ne les remercierons jamais assez.

Très vite, nous avons reçu la visite, en cohortes serrées, de personnalités, de ministres et même le président de la République, François Hollande. Ils nous ont tous assuré, la main sur le cœur, de leur compassion et de la solidarité de la nation puis ils ont regagné la capitale.

La population s’est mise au travail avec courage pour effacer les traces de la crue mais rien ne sera possible tant que la Garonne ne sera pas sécurisée.

Depuis maintenant un an, les pouvoirs publics tergiversent, les comités succèdent aux commissions pour savoir s’il faut faire des travaux et où. On nous promet des décisions pour le mois suivant et, jour après jour, les berges continuent de s’effondrer, les atterrissements de prendre des proportions inquiétantes suivant le cycle bien connu atterrissement-érosion.

Dans les jours qui ont suivi la crue, les autorités espagnoles avaient décidé des travaux à effectuer et débloqué les fonds nécessaires. Les travaux sont terminés en amont de la frontière.
Pendant ce temps, notre administration, dont on vante la qualité, continue, depuis un an, de s’interroger sans rien décider.

Nous invitons Monsieur le Président de la République et son premier ministre à venir nous rendre visite. Ils pourront constater de visu le fossé qui existe entre leurs déclarations de 2013 et la réalité de 2014.

Pour dénoncer l’inaction générale de l’administration et de nos élus, la population de notre canton manifestera le 18 juin, jour anniversaire de la catastrophe de 2013.


Le collectif « Sortir de l’eau »

dimanche 8 juin 2014

La Dépêche du Midi - Un an après la crue, les sinistrés du Comminges se sentent oubliés

Inondations

Saint-Béat, une semaine après la crue qui avait dévasté le village. / Archives DDM, Xavier de Fenoyl
Saint-Béat, une semaine après la crue qui avait dévasté
le village. / Archives DDM, Xavier de Fenoyl


Un an après, les crues de la Garonne dans les secteurs de Saint-Béat et de Luchon ont laissé des traces encore visibles. Et du travail reste à faire. Les habitants restent mobilisés.
Le choc a eu lieu le 18 juin 2013. L'émotion s'est prolongée durant de longues heures, de longs jours. Le nettoyage s'est déroulé pendant des semaines. Puis vint le temps de la colère. Le Président de la République, des ministres, les plus hauts responsables se sont succédé. Tous ont promis des aides après les funestes crues de cette journée, tant à Saint-Béat qu'à Luchon. Puis est arrivé le sentiment d'être oublié. Presque un an après les faits, ces derniers jours, les plaies ouvertes sont encore vives et les réunions se multiplient pour analyser ce qui s'est produit au cours de ces journées et ce qui s'en est suivi.
Le collectif «Sortir de l'eau» à Saint-Béat reste très actif et mobilisé comme en témoigne la dernière réunion que ses porte-parole ont menée à la salle des fêtes du village. Depuis la vidéo présentée, l'assistance a pu constater une nouvelle fois les destructions provoquées par la Garonne, et leur évolution.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 5 juin 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La solidarité est toujours vive auprès des sinistrés

Alain Frisoni a remis la médaille de la ville à Robert Parussolo./Photo DDM, C.T
Alain Frisoni a remis la médaille de la ville à Robert Parussolo.
/Photo DDM, C.T


Près d'un an après les inondations du 18 juin 2013, la solidarité existe encore à Saint-Béat. Pour preuve le mois dernier, un repas campagnard réunissait en effet plus de 300 personnes sous chapiteau géant.
Cette soirée est née de la volonté de trois hommes dont les chemins se sont croisés le jour de la catastrophe. Employé à la mairie de Cadours, Robert Parussolo s'était aussitôt porté volontaire pour venir aider les saint-béatais.
Venu avec un camion benne, il avait proposé ses services un peu partout et fait la connaissance d'Alain Trille. De Tournay, ce dernier était venu lui aussi avec un camion, loué à ses frais. Ensemble, ils ont œuvré pendant plusieurs jours avec un autre volontaire, M. Thionville. Émus par le comportement des sinistrés victimes de la vague de la Garonne, et malgré l'ampleur des dégâts, ces trois hommes sont restés liés par le cœur avec les habitants de la vallée de Saint-Béat.
Au point qu'ils continuent d'aider les sinistrés autrement. Robert Parussolo a commencé à collecter des fonds en organisant un loto, en sensibilisant amis et commerçants de sa région… C'est ainsi qu'un repas musical a rassemblé autant de monde en une soirée et lors de laquelle Alain Frisoni, le nouveau maire, a remis à ces bénévoles, la médaille de la ville, symbole de reconnaissance de Saint-Béat et ses habitants.
C. T(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 4 juin 2014

La Dépêche du Midi - Inondations à Saint-Béat : le collectif «Sortir de l'eau» refuse l'inaction


Les travaux mis en œuvre au Plan d'Arrem semblent pour le Collectif insuffisants pour éviter le déferlement des boues sur l'aval en cas de crue/Photo DDM, C. T
Les travaux mis en œuvre au Plan d'Arrem semblent pour
le Collectif insuffisants pour éviter le déferlement des boues
sur l'aval en cas de crue/Photo DDM, C. T

Le collectif «Sortir de l'eau» à Saint-Béat reste très actif et mobilisé comme en témoigne la dernière réunion que ses porte-parole ont menée à la salle des fêtes. Depuis la vidéo présentée, l'assistance a pu constater une nouvelle fois les destructions provoquées par la Garonne, et leur évolution.
«En regardant ces images, on peut apprécier le danger que représentent pour la population les berges effondrées, les embâcles, les atterrissements qui inexorablement détruisent le fleuve parce que rien n'est fait côté français pour stopper ce désastre», soulignait Philippe Prax qui a conduit cette réunion, tout au long de laquelle de nombreux échanges et commentaires ont eu lieu.
«Rien ne sera possible durablement tant que la Garonne ne sera pas sécurisée. C'est pour cela, qu'au titre du collectif une petite équipe a décidé de se focaliser sur trois sujets», ajoutait ce dernier.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 3 juin 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Une boulangerie va ouvrir rue Gallieni


Jean-Paul Rouget a remis un chèque pour aider le couple Viaud à s'installer./Photo DDM, C. T
Jean-Paul Rouget a remis un chèque pour aider le couple Viaud
à s'installer./Photo DDM, C. T

Laurence et Patrice Viaud vont prochainement ouvrir une boulangerie à Saint-Béat. À Luchon, ils ont ouvert il y a 8 ans les portes de la «Croquise» où ils mènent ensemble leur affaire. Depuis l'hiver dernier, Patrice Viaud, maître artisan boulanger et pâtissier, a engagé quelques tournées du côté de Saint-Béat, dans des villages de montagne où la demande se faisait sentir fortement.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

La Dépêche du Midi - Bagnères-de-Luchon. L'inquiétude du collectif Nos Vallées persiste

Anniversaire inondations 18 juin


La sidération devant l'eau qui monte. Les importants travaux qui devaient définitivement sécuriser la coulée de Castelvielh n'ont toujours pas été engagés/Photo DDM V.B archives.
La sidération devant l'eau qui monte. Les importants travaux qui
devaient définitivement sécuriser la coulée de Castelvielh n'ont
toujours pas été engagés/Photo DDM V.B archives.

Un peu plus de deux semaines avant le premier anniversaire des inondations du 18 juin dernier, les membres du collectif «Nos Vallées» tirent la sonnette d'alarme. Les travaux promis n'ont toujours pas été amorcés. Ravine de Castelvielh, curage des barrages, la situation reste inchangée. Les précisions de l'un des membres du collectif, Didier Dienst.
Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Nous ne le savons pas exactement. C'est pourquoi le collectif a envoyé un courrier à Monsieur le Préfet, à la députée, Mme Carole Delga, ainsi qu'au maire de Luchon. Nous avons aujourd'hui besoin de savoir ce qui va être fait, et quand ! Nous avons besoin de réponses précises à nos interrogations afin de rassurer les habitants. Nous demandons aussi un échéancier concernant les travaux à venir. L'an dernier, nous avons été frappés par un véritable désastre, écologique et financier.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

dimanche 25 mai 2014

Compte-rendu de la réunion publique du collectif « Sortir de l’eau » du 24 mai 2014


Présentation de la vidéo

La vidéo présentée rappelle les engagements pris par le président Hollande lors de sa venue à Saint-Béat ainsi que ceux du ministre de l’intérieur, Manuel Valls, devant la représentation nationale le 25 juin. Chacun a pu apprécier le décalage entre les paroles et la réalité.
Les destructions provoquées par la Garonne ainsi que la progression de ces destructions sont clairement visualisées. Nous avons tous pu apprécier le danger que représente pour la population les berges effondrées, les embâcles et les atterrissements qui, inexorablement, détruisent le fleuve parce que rien n’est entrepris côté français pour stopper ce désastre.

Commentaires

Rien ne sera possible durablement tant que la Garonne ne sera pas sécurisée. C’est pour cela qu’au titre du collectif notre petite équipe a décidé de se focaliser sur 3 sujets :
  • Le Plan d’Arem : Le curage décidé par EDF permettra de faire fonctionner les turbines mais il est insuffisant pour, en cas de crue, éviter les déferlements des boues.
  • Le système de prévention et de prévision : Vigicrues n’est pas un système de prévention ; c’est un mauvais système de prévision.
  • Le renforcement des berges et l’enlèvement des atterrissements. C’est le sujet majeur que nous proposons de développer car il s’agit de l’urgence n° 1.
Nous n’oublions pas les 2 sujets précédents mais nous les traiterons plus tard.

samedi 24 mai 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Claudine Salles reprend son activité


On peut désormais se procurer du tabac à la Maison de la Presse./Photo DDM, C. T
On peut désormais se procurer du tabac à la Maison de la Presse.
/Photo DDM, C. T

Après dix longs mois de fermeture, la Maison de la presse à Saint-Béat a rouvert ses portes. Le 11 avril, Claudine Salles se réjouissait d'accueillir à nouveau sa clientèle. Les travaux mis en œuvre dans son magasin ont fait disparaître toutes traces des inondations dévastatrices de 2013 qui avaient entièrement détruit les lieux.
En reprenant son activité, Claudine avoue avoir eu quelques inquiétudes à voir revenir les habitués qui de leur côté étaient pourtant impatients de pouvoir enfin, et comme avant, acheter leurs journaux, magazines, jouer à la loterie ou encore, et c'est nouveau, se fournir en tabac !
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 20 mai 2014

Réunion publique du collectif le 24 mai 2014

Le collectif « Sortir de l’eau » organise le 24 mai 2014 à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint Béat une réunion pour expliquer les actions qu’il a menées pour que les déclarations de soutien du Président de la République et de ses ministres en faveur des communes sinistrées le 18 juin 2013 se traduisent dans les faits.

Il fera le constat des résultats et s’exprimera sur les responsabilités respectives de l’État et des collectivités locales.

Nous débattrons et nous déciderons ensuite des actions à mener.

Le soutien du plus grand nombre est indispensable. Venez tous, venez nombreux.

mercredi 30 avril 2014

Le Petit Journal - Le Maire de Fos en colère et déterminé

Le Maire de Fos en colère et déterminé

L'après 18 juin 2013

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Francis dejuan
(Francis dejuan)
- +
Le village de FOS sinistré le 18 juin 2013 est toujours traumatisé par cette catastrophe naturelle. FRANCIS DEJUAN le Maire de FOS attendait que l’ETAT aide la commune, mais "Monsieur Le Préfet de la Haute Garonne m’a informé par écrit du projet de fermeture du camping municipal". Cette décision prise sans aucune concertation est inacceptable pour le Maire de FOS "Les services de l’état invoquent une hauteur d’eau d’un mètre cinquante ce qui est totalement faux. ...
(Lire la suite de l'article sur le site du Petit Journal.)

Les travaux de curage du Plan d'Arem avancent rapidement

Panneau explicatif dressé près de l'entrée du barrage du Plan d'Arem.
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Ce matin, plusieurs membres du collectif ont pu participer à une visite du chantier de curage du Plan d'Arem organisée par EDF.

D'évidence, tout était parfaitement structuré pour convaincre l'auditoire que ce chantier fonctionne parfaitement. Les professionnels qu'ils sont maitrisent !
Ainsi, les délais seront respectés (tout sera plié vers la mi-juin) ... Les boues sont analysées (et donc propres) ... C'était bien une erreur de classer la zone de stockage choisie en zone inondable par le passé ... D'accord, il n'y aura effectivement que 10 % des sédiments qui seront retirés mais c'est largement suffisant pour EDF pour remettre ses usines de Fos et Arlos en fonctionnement (ce qui, reconnaissons-le, est quand même une motivation légitime pour eux) ... Oui, EDF est aussi une boîte à dimension fortement écolo. D'ailleurs, le fait qu'ils ne reculent pas devant un chantier à un million d'euros en est bien la preuve (?) ... Et de toute façon, même si le barrage avait été complètement curé et vide au matin du 18 juin dernier, avec le débit de l'eau ce jour-là, il aurait été rempli en moins d'une demi-heure (ce qui est malheureusement vrai ; on a fait les calculs) ... Pour autant, l'éventualité d'une seconde tranche de curage est à l'étude, impliquant d'autres partenaires cette fois-ci (environnement, etc, ...) ... Non l'opération de curage n'a aucun rapport (ou si peu...) avec la couleur actuelle de l'eau (c'est un hasard si la Garonne est moins sale le week-end ?) ... Ce sont les services météo qui se sont lamentablement plantés l'an passé au niveau des prévisions ... Le fait que le barrage était largement envasé et non curé depuis des années n'a aucun rapport non plus avec la quantité de boue reçue dans nos maisons et jardins ... Il n'y a aucune collaboration avec l'Espagne au niveau de la gestion des lâchers (mais ça ne leur semble pas vraiment indispensable) ... Non, ils ne cureront pas la partie allant jusqu'au Pont-du-Roy ; ce n'est pas de leur ressort ... Non, ils n'ont jamais lâché de boue pour s'en débarrasser ... et ils ne le feront jamais ...
Dormez tranquilles, braves gens.

Rendez-vous donc vers juin, au plus fort de la fonte des neiges. On verra bien si à ce moment-là, ça ne démange pas certains de profiter du courant pour accélérer un peu tout ça.

Ah, j'oubliais. A propos, allez donc visiter le site du collectif des Clubs Mouches 31. Les pêcheurs s'intéressent aussi aux conditions de curage du Plan d'Arem. Et ils ont bien raison !

mardi 29 avril 2014

La Dépêche du Midi - Fos. F. Dejuan et A. Frisoni accordent leur voix


Alain Frisoni (à g) et Francis Dejuan ont sérieusement relevé leurs manches pour faire avancer le dossier sur la Garonne et les campings./Photo DDM, Ch. T
Alain Frisoni (à g) et Francis Dejuan ont sérieusement relevé leurs
manches pour faire avancer le dossier sur la Garonne et les campings.
/Photo DDM, Ch. T

Fraîchement élu à la mairie de Fos et Saint-Béat, Francis Dejuan et Alain Frisoni n'ont pas perdu de temps pour se rencontrer et parler très vite le «même langage» en évoquant l'avenir de leurs communes et celui de leurs campings. Ensemble, ils ont décidé d'unir leurs efforts pour défendre les intérêts de leurs villages qui gardent encore les stigmates des inondations, dans les habitations et commerces.
Dix mois après, la crue de juin 2013 a également laissé derrière elle, des gens encore très traumatisés par les événements.
«Chaque jour, nous rencontrons des administrés qui vivent encore dans la peur, l'angoisse et la colère. Jusqu'à quand pourrons-nous les rassurer ?», lance Francis Dejuan qui, au même titre qu'Alain Frisoni, a été destinataire cette semaine d'une lettre émanant du Préfet de Région sur le projet de fermeture de leurs campings.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 28 avril 2014

La Dépêche du Midi - Comminges : tous les chèques aux sinistrés partent aujourd'hui


Après la solidarité des bénévoles, chèques et virements seront les bienvenus auprès des sinistrés./DDM Jal
Après la solidarité des bénévoles, chèques et virements seront les
bienvenus auprès des sinistrés./DDM Jal

Tous les acteurs qui sont intervenus pour aider les sinistrés de juin dernier dans le Comminges se sont retrouvés pour faire le point des aides distribuées.
Le dispositif mis en place par l'association des maires de France pour les sinistrés des inondations du mois de juin de l'année dernière arrive à son terme. L'AMF, au total aura récolté 816 846, 44 € en promesses de dons, qui se sont concrétisées pour l'heure à hauteur de 691 785, 98 €. «Les paiements, explique Jean-Louis Puissegur, président de l'AMF 31, ont été répartis entre les communes et les intercommunalités à hauteur de 571 785 €, auxquels il faut ajouter 100 000,00 € pour les deux communautés de communes de Luchon et de Saint-Béat, 20 000,00 € pour les professionnels du tourisme qui ne relèvent ni de la chambre de métiers ni de la CCI, et, enfin, pour les agriculteurs, 20 000 € à la CUMA de Fos et 30 000,00 € à la chambre d'agriculteur».
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 2 avril 2014

La Dépêche du Midi - Sauvons Saint-Béat : le prix de la solidarité


Jean-Paul Rouget remetttant un chèque à Marie-Claude en présence de son fils./Photo DDM  C. T
Jean-Paul Rouget remetttant un chèque à Marie-Claude en présence
de son fils./Photo DDM C. T

En ouvrant l'enveloppe que lui tend Jean-Paul Rouget, président de l'association «Sauvons Saint-Béat», Marie-Claude Chabbert est très émue. «Ce chèque va me permette de continuer les travaux», indique Marie-Claude qui fait partie des nombreux sinistrés du 18 juin.
«Heureusement que j'ai eu Jean-Paul pour m'accompagner dans cette épreuve», ajoute cette dernière en présence de Romain son fils à la santé très fragile.
Marie-Claude est la première d'une longue liste à bénéficier, en tant que particulier, des dons collectés par «Sauvons Saint-Béat.»
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 27 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les commerces rouvrent enfin


Il n'aura pas fallu longtemps à Véronique Fages pour reprendre ses marques dans sa pharmacie. /Photo DDM
Il n'aura pas fallu longtemps à Véronique Fages
pour reprendre ses marques dans sa pharmacie. /Photo DDM

Depuis quelques jours, ça sent le printemps à Saint-Béat, le renouveau, la reconstruction. Le moral des villageois, commerçants et élus est au beau fixe.
Après que la Poste ait rouvert le 11 mars, Véronique Fages, la pharmacienne, en faisait tout autant la semaine suivante. Malgré la fatigue, la jeune femme a gardé le sourire. «Il faut que tout le monde puisse prendre le même chemin de façon à être prêt pour l'été. On revient à la vie. On recommence à travailler dans des conditions normales», confie-t-elle.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 25 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 2 300 € remis par la ville de Labruguière

La commune de Labruguière dans le Tarn et Garonne a remis samedi après-midi un chèque de 2 300 € à la ville de Saint-Béat au profit des sinistrés. «Cette somme représente dans son intégralité la recette d'une soirée-concert que nous avons organisée en collaboration avec des groupes musicaux et instrumentaux», indique Philippe Consola, maire adjoint de Labruguière délégué à la vie associative. Ce dernier est donc venu à la rencontre du maire de Saint-Béat accompagné de représentants de l'ensemble vocal Brugeria, du groupe Las de l'Autan, d'Harmonie Fantasia et Natural Orchestra.
Hervé Perefarrès et ses conseillers, mais également Jean-Paul Rouget et Christine Castéras de l'association «Sauvons Saint-Béat», ont accueilli tout ce petit monde chaleureusement remercié pour cette action collective. «Vraiment merci, cela fait chaud au cœur», a lancé Hervé Perefarrès, ému par ce nouveau geste solidaire et symbolique à la fois en ce dernier jour de mandat. En quelques mots, il a retracé l'épisode inondations, la mise en place dans l'urgence de «Sauvons Saint-Béat» et ses objectifs… Après avoir reçu de Philippe Consola «Labruguière Naturellement» dédicacé par son maire Richard Auriac, Hervé Perefarrès lui remit à son tour la médaille de la ville de Saint-Béat avant de partager tous ensemble le verre de l'amitié et de la solidarité.
C. T 
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

vendredi 21 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Inondations : 62 000 € pour les agriculteurs

La mise en commun de moyens va permettre aux agriculteurs de remettre leurs parcelles en état./Photo DDM, C. T
La mise en commun de moyens va permettre
aux agriculteurs de remettre leurs parcelles en état.
/Photo DDM, C. T

La Cuma de Fos regroupe une quinzaine d'agriculteurs du canton de Saint-Béat. En juin 2013, ces exploitants subissaient les inondations qui ont fortement impacté leurs terres. Huit mois après, la solidarité continue auprès des agriculteurs sinistrés qui n'ont jamais baissé les bras.
Le 10 mars, une vingtaine de personnes assistait à une démonstration de matériels nouveaux dont la Cuma vient de faire l'acquisition grâce au soutien financier de l'association SOS Canton de Saint-Béat, l'Association des maires de France, la commune de Saint-Béat, du Rotary Club Comminges et celui du District Midi-Pyrénées qui ont, en tout et pour tout, donné 62 000 €.

80 cm de boue à retirer

«Ce matériel est spécifique à remettre les terres en production», souligne Jean-Damien Laborde, directeur de la fédération des Cuma 31. Mini-pelle, matériel de transport, treuil de déblaiement, mini-chargeur à chenille et bennes de 10 tonnes vont ainsi permettre d'intervenir sur les parcelles, recouvertes jusqu'à 80 cm de boues.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 20 mars 2014

La Dépêche du Midi - Marignac. SOS Canton de Saint-Béat : 8 mois après les inondations


Nathalie Guiard (la 2e depuis la dr) et trois autres bénévoles de l'association./Photo DDM,  C T
Nathalie Guiard (la 2e depuis la dr) et trois autres bénévoles
de l'association./Photo DDM, C T

«Le seul regret que l’on ait, c’est de ne pas avoir pu aider plus de monde. Il nous a fallu faire des choix alors que toutes les situations étaient défendables. Pas facile de faire face à la détresse des gens», explique Nathalie Guiard, présidente de «SOS Canton de Saint-Béat.»
Depuis plus de 8 mois, Nathalie Guiard et sept autres bénévoles de l’association ont donné sans compter de leur temps et mis toute leur énergie au service des sinistrés de toutes les communes du canton : de Cazaux Layrisse à Esténos, de Marignac à Fos, de Fronsac et Chaum.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 17 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La Poste a rouvert ses portes après huit mois de fermeture


Élus locaux et représentants de la Poste affichaient tous leur satisfaction à voir ce bureau à nouveau ouvert./Photo DDM, C.T.
Élus locaux et représentants de la Poste affichaient tous leur
satisfaction à voir ce bureau à nouveau ouvert./Photo DDM, C.T.

La semaine dernière, le bureau de Poste à Saint-Béat a rouvert ses portes après 8 mois de fermeture suite aux inondations. En juin dernier, l’eau avait en effet atteint jusqu’à 2 mètres de hauteur dans ces locaux situés rue Gallieni. Tout avait été ravagé. Aujourd’hui, les travaux immobiliers, qui s’élèvent à eux seuls à 310 000 €, sont terminés. «L’une de nos missions de service public est de concourir à l’aménagement du territoire. La volonté très affirmée du groupe était de remettre en service ce bureau le plus vite possible», explique Gilles Lagrave, directeur régional.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 27 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Rencontre entre le collectif «Sortir de l'eau» et L'État


Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des échanges./Photo DDM, C. T
Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des
échanges./Photo DDM, C. T

Demain, une nouvelle rencontre est attendue entre des porte-parole du collectif «Sortir de l’eau» et le sous-préfet Bernard Bahut.
À l’issue de cet échange, qui se veut être constructif, le collectif animera une réunion publique le vendredi 7 mars à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat. Créé à l’automne dernier pour venir en aide aux sinistrés du canton et participer à la renaissance de Saint-Béat, le collectif reste très actif, «même si tout ce qui est fait n’est pas forcément visible», déclare Luce Lagacherie.

Le même volume d'eau soit deux fois le volume normal

Des différents sujets qui seront présentés au sous-préfet, Philippe Prax, bénévole du collectif, précise : «nous lui exposerons la situation des accumulations d’eau en forme de neige dans le bassin Garonne mesurées par le gouvernement espagnol. Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui, le volume d’eau sous forme de neige dans le Val d’Aran, qui va s’évacuer dans la Garonne, est le même qu’en avril de l’année dernière. Cela représente deux fois la quantité d’eau d’une année normale.» C’est pour cette raison que les gens du collectif souhaitent savoir où en sont les travaux sur la Garonne, d’autant que, force est de constater qu’à Loures Barousse dans les Hautes-Pyrénées des enrochements de berge sont en cours de réalisation !
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 8 février 2014

La Dépêche du Midi - De nouvelles aides pour les sinistrés

Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts, notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.
Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts,
notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.


Après avoir attribué 254 aides d’urgence depuis juillet 2013, la Région poursuit son soutien, au nom de la solidarité, aux territoires touchés par les inondations des 18 et 19 juin 2013. Ainsi vingt-deux nouveaux dossiers présentés par des collectivités et des entreprises, bénéficieront d’aides régionales dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne.
Sur ces vingt-deux dossiers, huit concernent des aides accordées aux collectivités de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées pour des travaux de première remise en état des espaces publics, des travaux de reconstruction de la voirie et des biens annexes ainsi que la reconstruction des bâtiments et équipements publics. Quatorze aides sont destinées à des entreprises industrielles, artisanales, commerciales et touristiques.
Ces nouvelles aides de la Région représentent un montant de 1,10 M€, qui s’ajoutent aux 9,20 M€ déjà versés depuis juillet 2013, soit un effort régional total de 10,30 M€ pour 276 dossiers.

(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 5 février 2014

Le Petit Journal - Curage d'urgence de la retenue du plan d'Arem

Le Petit Journal | Comminges | Locale | La sortie de la retenue du Plan d'Arem
(La sortie de la retenue du Plan d'Arem)
Début février 2014 sera lancé le chantier de curage des sédiments contenus dans la retenue d'eau du barrage EDF du Plan d'Arem (Haute-Garonne). Pour EDF, l'objectif de ce chantier est de retirer un volume important de ces sédiments, non-toxiques, déposés par la crue exceptionnelle de juin 2013 et garantir ainsi totalement la sûreté de l'installation et le respect de l'environnement. Le budget total des travaux est de 900 000 euros.
La crue centenale de la Garonne du 18 juin 2013, a déposé dans la retenue d'eau EDF du Plan d'Arem plus de 63 000 m3 de sédiments naturels provenant de l'amont du fleuve. Ces sédiments amassés réduisent aujourd'hui la capacité de la retenue qui n'est plus que de 53 000 m3 (350 000 m3 à l'origine). Ils ne permettent plus aux hydrauliciens d'assurer les fonctions de base de l'installation, à savoir un passage "nominal" des crues, la maîtrise des variations de débit d'eau et le maintien d'un débit minimal, indispensable à l'environnement, de 5 m3/s à l'aval du barrage. De plus, à l'heure actuelle, la production d'énergie hydroélectrique par les centrales de Fos et d'Arlos, alimentées par le barrage du Plan d'Arem, est arrêtée.
En concertation avec le Préfet de Haute-Garonne, les services de l'Etat et les élus, la décision a été prise de débuter les travaux durant la première semaine de février. Ils dureront environ 4 à 5 mois.
Il s'agit de creuser trois chenaux d'eau à l'intérieur même de la retenue entre les amas de sédiments (un chenal à l'amont, un chenal en rive gauche vers la prise d'eau des usines et un chenal en rive droite vers l'évacuateur de crue) et permettre ainsi à l'eau de s'écouler de nouveau correctement vers l'aval du barrage.
Les sédiments retirés par des pelles mécaniques spéciales et des dragues hydrauliques seront déposés sur un terrain EDF situé sur une zone non-inondable à 200 mètres du barrage. Ils représentent un volume d'environ 50 000 m3. Ne contenant aucune matière toxique, ils seront donc stockés directement sur le terrain qui, à terme, sera végétalisé pour s'intégrer au mieux au paysage.
Durant la durée du chantier, la promenade sur le chemin dit "transfrontalier" sera interdite au public pour assurer la sécurité des personnes.
A l'issue des travaux, le barrage répondra de nouveau à toutes les exigences de sûreté et environnementales exigées par les autorités de contrôle et les centrales hydroélectriques seront redémarrées.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mardi 4 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La réouverture du Château Serre Barbier

Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T
Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal
dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T


Yvette et Arné de Goffau sont propriétaires du Château Serre Barbier à Saint-Béat. Depuis le 3 février, ils ont repris du service en offrant à nouveau, chambres et tables d’hôtes dans cette bâtisse dont ils ont fait l’acquisition en 2005.
Ce couple de Hollandais a vécu lui aussi la catastrophe du 18 juin, si bien qu’ils ont dû, face aux dégâts, fermer les portes de leur établissement. «Nous adressons un grand merci à tous, aux collectivités locales, aux associations comme la Croix Rouge, les Scouts de Toulouse, le Secours catholique, l’entreprise ILOE, tous les bénévoles spontanés, notre famille et notre fils…», lance Yvette qui a retrouvé le sourire. «C’est un pas vers la reprise des activités de notre village», ajoute-t-elle avec enthousiasme même s’il reste beaucoup à faire au Château pour effacer toutes traces des inondations.
«Nous nous réjouissons de cette première étape qui nous donne déjà l’élan nécessaire pour la suite des opérations», poursuit cette dernière.
Du lundi au vendredi (sauf le mercredi), tables d’hôtes de 12 heures à 14 heures (12,50 €) ; le vendredi et samedi soir (sur réservation) de 19 h 30 à 21 heures (18,50 €.) Pour tous renseignements, contacter le 05 61 89 50 22 ou 06 99 70 39 79 ou www.chateau31.com ou info@chateau31.com
C.T(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 25 janvier 2014

La Dépêche du Midi - À Saint-Béat, une vigilance de tous les instants


Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy pour faire une petite  promenade. / Photio DDM Christine Tellier
Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy
pour faire une petite promenade. / Photio DDM Christine Tellier

Comment ne pas repenser, et se dérouler les images de l’épisode catastrophe du 18 juin. À Saint-Béat, l’événement reste gravé dans les mémoires. Et davantage encore quand la pluie tombe depuis plusieurs jours en continu et que trois départements, dont celui de la Haute Garonne sont placés en vigilance orange face aux intempéries.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 13 janvier 2014

Le curage du Plan d'Arem aura bien lieu

Le préfet vient donc de valider la demande d'EDF de curer en urgence le Plan d'Arem.
Quelques remarques à la lecture du document :

1. Il est fait état de notre demande exprimée lors de la phase de consultation publique (pour rappel, nous en avions eu connaissance presque par hasard en décembre). Nous demandions donc qu'il soit procédé à un curage complet et ne pas s'en tenir à celui de deux chenaux. Ça fait chaud au cœur de se sentir pris en considération. Comme c'est beau, la démocratie !
Mais bon ! comme il s'agit d'urgence ... on verra cela sûrement plus tard, une autre année.
Promis juré craché ?

2. La motivation s'appuie essentiellement sur l'urgence :

- de rétablir la sécurité de l'ouvrage (le barrage) avant les forts risques de crues de mai à juin
- de garantir la restitution minimale de 4 m3/s qu'EDF est censé laisser à la Garonne lorsque son niveau baissera cet été
- de libérer les vannes latérales du déversoir, qui retiennent pour l'heure environ 8 m d'épaisseur de sédiments (!) afin d'éviter leur passage en cas de crue ...
(Hypothèse fantasque, cela va de soi !)


3. La préfecture omet juste de préciser que cette opération d'enlèvement d'une cinquantaine de cm d'épaisseur de limon dans la retenue a quand même essentiellement pour objet de la part d'EDF de remettre au plus vite ses centrales de Fos et d'Arlos en fonctionnement. Ce qui n'a rien d'accessoire.
On peut raisonnablement supposer que s'ils avaient eu besoin d'en enlever davantage pour faire de l'électricité, ils l'auraient fait. Non ?
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Motivation_Curage_d_urgence_Plan_d_Arem_cle023ed4.pdf

samedi 11 janvier 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les victimes d'AZF aident celles des inondations

Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat
pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
En décembre, Jean-Paul Rouget, président de l’association «Sauvons Saint-Béat», recevait à la mairie, Guy Fourest et Hervé Rey, respectivement président et vice-président du comité de défense des victimes d’AZF, et ce, en présence du maire Hervé Perefarrès. Une rencontre lors de laquelle, le comité remettait son «fond de caisse» à Sauvons Saint-Béat. Soit un chèque d’un montant de 337,76 €...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 2 janvier 2014

Le Petit Journal - 1er janvier 2014 - Fos : Le mécontentement s'exprime

Protestation active

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Un comité d'accueil déterminé
(Un comité d'accueil déterminé)
Le jeudi 19 décembre, le sous-préfet, Bernard Bahut, avait convié les maires du canton de St Béat à une réunion de travail portant sur le curage du barrage EDF dit du Plan d'Arem. Cette réunion s'est tenue en la mairie de Fos. Mais à son arrivée, le sous-préfet a été confronté à un important groupe d'habitants de Fos regroupés autour d'un collectif local qui entendait bien faire valoir son mécontentement par rapport à la lenteur des travaux sur la Garonne. Les échanges, qui ont duré plusieurs minutes, ont été assez tendus à certains moments, mais au total aucun incident n'est à déplorer.
La colère des habitants de Fos, lourdement sinistrés, tient à ce qu'ils considèrent comme une attitude fuyante de la part des autorités, qui, à leurs yeux, font valoir des études en cours pour n'apporter aucune réponse définitive au problème de la sécurité des maisons.
Certes, ils ont pu constater une évolution puisque le sous-préfet a concédé que des « enrochements ciblés » seraient possibles, tout en répétant cette phrase qui irrite les habitants : « le fleuve doit vivre sa vie » (phrase rapportée par le sous-préfet). Ce qui signifie qu'il n'est pas question, pour les autorités, d'envisager un enrochement continu sur des kilomètres, mais seulement à des endroits critiques. Les délais n'ont pas été précisés.
De même, les habitants, armés de banderoles, voudraient que soit entrepris un curage du lit de la Garonne, et un enlèvement significatif de terre et matériaux en amont du village, de façon à éviter une éventuelle réplique de la crue. Ils sont inquiets car les travaux risquent d'intervenir trop tard, puisque le niveau de la Garonne remonte chaque année dès le début du printemps.
Ils ont été écoutés par le sous-préfet, mais ce dernier a bien expliqué qu'il était tributaire de décisions prises à d'autres niveaux, en fonction d'avis d'experts dont les habitants contestent par ailleurs la clairvoyance. A leurs yeux, seuls les résidents de longue date connaissent vraiment bien les particularités du site, qui ne sautent pas aux yeux à partir de photographies ou d'études cartographiques...
(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mercredi 1 janvier 2014

Le Petit Journal - Fos - Compte rendu de réunion - Jean Lafont explique...

Le Petit Journal | Locale | Compte-rendu de Jean Lafont (à g.)
(Compte-rendu de Jean Lafont (à g.))
Nous avons pu rencontrer, en exclusivité, Jean Lafont, Maire de Fos, le soir de la réunion qui portait sur le curage du Plan d'Arem. Il a tenu à faire un compte rendu de cette réunion aux habitants de Fos, qui ont répondu à cet appel par l'intermédiaire de plusieurs représentant(e)s.
Un rappel technique a été fait par les autorités, afin de dissiper tout malentendu : ce barrage EDF, outre sa fonction de production d'électricité, n'est pas et n'a jamais été une « retenue » d'eau à proprement parler.
Ce barrage est issu d'accords inter frontaliers visant à « lisser » le débit de la Garonne côté français, car les flux, côté espagnol, varient grandement en fonction des heures, et de leur propre utilisation du fleuve, en amont de Fos. Le barrage sert donc plutôt de régulateur, mais il ne saurait absorber de gigantesques débits lors de crues exceptionnelles : il n'est pas conçu pour cela.
Il a été décidé qu'EDF entreprendrait sous peu un curage partiel du barrage, où des matériaux et des boues se sont accumulés au fil des ans. Une zone a été repérée, puis finalement choisie, pour que soient entreposés les matériaux retirés du fond du barrage, zone bien entendu hors secteur inondable.
Un gué va être aménagé, près de la stèle du Traité des Lies et Passeries, situé à proximité du barrage, pour la traversée des véhicules qui, ainsi, pourront aller déposer les matériaux et boues dans la zone de stockage.
Un autre curage, plus important, est envisagé dans une phase ultérieure dont la date n'a pas encore été fixée.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mardi 31 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Un immense merci avant de se tourner vers l'avenir

Dans son intervention, Hervé Perefarrès a cité en exemple le travail exemplaire des gendarmes, le courage des agriculteurs./Photo DDM,.C. T
Dans son intervention, Hervé Perefarrès a cité en exemple
le travail exemplaire des gendarmes, le courage des agriculteurs
/Photo DDM,.C. T
Dès le 18 juin 2013, date historique gravée dans les mémoires, la solidarité a été grande, nationale et exemplaire à Saint-Béat et dans la vallée. Il y a quelques jours, la cité du marbre avait pris des airs de fête avec un marché de Noël rue Gallieni l’après-midi, et un grand rassemblement le soir dans la salle des fêtes et la halle couverte.
Plus de 350 personnes ont répondu à l’invitation du maire, de son conseil municipal et des Saint-Béatais qui ont souhaité en cette fin d’année, dire merci, un immense merci sincère et chaleureux aux personnes et services ayant apporté leur aide après les inondations....
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

vendredi 27 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Le village imagine son futur autour de l'art, l'histoire et l'eau

Lors de ce conseil municipal, les élus ont longuement parlé du futur pour Saint-Béat./Photo DDM, C.T
Lors de ce conseil municipal, les élus ont longuement
parlé du futur pour Saint-Béat./Photo DDM, C.T
La municipalité de Saint-Béat a tenu un conseil municipal il y a quelques jours. Séance lors de laquelle plusieurs points ont été examinés et tout particulièrement celui sur les perspectives de développement territorial de la commune. Un important travail qu’Hervé Perefarrès, le maire, remettait dès le lendemain au Préfet de Région Henri-Michel avec lequel il a pu s’entretenir sur le sujet.
Lors de sa visite à Saint-Béat le 22 octobre dernier, le Préfet avait en effet demandé aux élus de lui présenter très rapidement une vision du futur de leur commune.
«Saint-Béat n’a pas eu le temps d’attendre. Il a fallu faire dans l’urgence, répondre vite et bien au Préfet pour pouvoir prétendre à des finances en 2014. Il ne s’agit pas d’une étude exhaustive, mais d’une mise en perspective des différents projets qui s’inscrit autour de trois axes : village d’art et d’histoire, village accueillant et dynamique, village d’eau», explique le maire qui a avec son équipe, relevé le défi. ...
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mercredi 25 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Crue de juin : l'épicier de Saint-Béat n'a pas baissé les bras


Frédéric Valot a reconstruit sa vie à Saint-Béat./Photo DDM, JAL
Frédéric Valot a reconstruit sa vie à Saint-Béat./Photo DDM, JAL
Touchés par la crue du 18 juin, les habitants de Saint-Béat se battent pour la survie du village commingeois. L’épicier a ainsi décidé de ne pas baisser les bras et a reconstruit son magasin.
Le 18 juin dernier, Frédéric Valot, épicier sous l’enseigne «Casino» à Saint-Béat, a vu son magasin englouti sous l’eau, son stock intégralement emporté par les flots et son commerce submergé au sens propre. Cela faisait juste une année qu’il était arrivé dans le Comminges et remis à neuf son commerce. Beaucoup auraient baissé les bras. Pas lui.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

vendredi 20 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 2 000 invitations pour dire «Un grand merci»


Dès le premier jour de la crue, la solidarité est venue de partout. / Photo DDM.
Dès le premier jour de la crue, la solidarité est venue de partout. 
/ Photo DDM.

Pour Hervé Perefarrès, maire de Saint-Béat, l’année 2013 est sur le point de se refermer avec son lot de problèmes. Et l’année 2014 à s’ouvrir vers un renouveau pour Saint-Béat avec la mise en place d’un projet de développement territorial qui reposera sur trois axes prioritaires : Saint-Béat un village d’art et d’histoire, un village accueillant et dynamique et un village d’eau.
Dimanche 22 décembre à 18 heures, avec son équipe municipale et les Saint-Béatais, le maire a tenu à rassembler toutes les personnes, qu’elles soient des particuliers, des élus, des représentants de services ou d’institutions... qui, techniquement, matériellement, financièrement, humainement et psychologiquement ont contribué au nettoyage de Saint-Béat au lendemain de la crue.
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jeudi 19 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Réunion de travail sur le curage du plan d'Arem


Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T
Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les
dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T

Le 6 décembre au soir, le collectif «Sortir de l’eau» à Saint-Béat tenait une réunion publique pour informer les sinistrés du canton de sa rencontre avec le préfet de Région Henri-Michel Comet.
Une entrevue avec lequel, quatre porte-parole du collectif ont eu des échanges cordiaux et constructifs. Luce Lagacherie, Philippe Prax, Alain Frisoni et Maryse Demolombe ont donc rendu compte des différents points évoqués avec le représentant de l’État et notamment celui sur le curage du Plan d’Arrem qui aujourd’hui fait réagir le collectif mais également les habitants de Fos qui n’ont toujours aucune information sur le sujet. Le point noir pour eux étant les boues.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 6 480 € au profit des sinistrés

Eliane Ginestre (au centre) a remis un chèque aux associations au profit des sinistrés. /Photo DDM,C.T
Eliane Ginestre (au centre) a remis un chèque aux
associations au profit des sinistrés. /Photo DDM,C.T
Grâce au succès rencontré en novembre lors de sa manifestation «2 et 4 roues, main dans la main avec les sinistrés» au parc des expositions à Saint-Gaudens, l’association IMEC de Sauveterre de Comminges vient de partager la somme de 6 480 € entre les associations «Sauvons Saint-Béat» en Haute-Garonne, «Aide aux Vallées» et «Solidarité Barousse» dans les Hautes-Pyrénées, respectivement représentées par Jean-Paul Rouget, Françoise Pauly et Claude Castéran. ...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 11 décembre 2013

Le Petit Journal - Les 100 000 m3 de sédiments de Plan d’Arem nettoyés par EDF

Le Petit Journal | Comminges | Politique | Formation d'un ilot
(Formation d'un ilot)
L’annonce par Mr le Sous-Préfet Bernard Bahut, de l’opération de Curage du barrage de Plan D’Arem par EDF pour le premier semestre de 2014, est une bonne nouvelle. Ce curage était prévu depuis longtemps. « C’est un enjeu majeur » avait déclaré le directeur du GRHG (Groupe d’exploitation Hydraulique Garonne) en mars 2010, prévoyant les travaux pour l’automne de la même année et donnait le chiffre de 100.000 m3 de sédiments sur le plan d’eau. Pour comprendre l’ampleur des sédiments, chacun peut regarder sur GOOGLE EARTH et constater qu’une île s’était formée à l’intérieur de la retenue prouvant l’importance et l’ancienneté des sédiments sur le site. Le curage aura finalement lieu mais….. après les inondations du 18 juin. EDF prendra en charge la totalité de l’opération et cela aussi est une bonne nouvelle. Le lieu pour entreposer les boues a été trouvé. Seul le Conseiller Régional, Jean-Luc Rivière, avait clairement posé la question du curage du barrage de Plan d’Arem, lors de la plénière du Conseil Régional le 27 juin et parlé de l’impact supplémentaire sur les inondations estimé à au moins 10 %. Aujourd’hui il déclare « Ayant posé clairement le problème, je ne peux qu’être satisfait par l’annonce du Sous-Préfet. Le barrage a donc sa part de responsabilité dans ce qu’ont reçu en aval comme embâcles et boues les communes, par exemple, de Fos et Saint-Béat. Il était important d’en tirer les conclusions et le curage décidé le confirme ». L’élu ajoute : « Concernant les dossiers d’aides aux collectivités sinistrées, j’ai constaté lors des commissions auxquelles je participe au Conseil Régional (l’Aménagement équilibré du territoire et Artisanat Commerce et TPE) que les Hautes-Pyrénées, ont su présenter plus vite, beaucoup plus de dossiers que nous. Certes, ils ont eu plus de dégâts, dans plus de communes, mais le fait est là, ils ont été plus réactifs. J’ai la conviction qu’aujourd’hui, on veut rattraper le temps perdu. Je reste attentif, d’autant que l’annonce de la suppression de nombreux cantons en Comminges comme St-Béat, Barbazan, Montréjeau arrive au pire moment pour les communes et les habitants qui ont tant besoin de leurs services publics».

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

samedi 7 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. La belle empreinte de 35 écoliers de Luchon

Les enfants ont été impliqués du début à la fin dans ce projet./Photo DDM, C. T
Les enfants ont été impliqués du début à la fin dans
ce projet./Photo DDM, C. T


Finie la grisaille sur l’un des murs du Pont Vieux de Fos emporté le 18 juin par une Garonne en folie. Quelle bonne idée a eu Hélène Cabasson en voulant donner de la couleur sur le mur du pont, côté quartier de Guiaïne. Institutrice à l’école privée Sainte-Marie à Luchon, Hélène habite près de ce mur. Avec sa collègue Laure Codina, elles ont monté un projet et proposé à la municipalité de Fos de dessiner sur ce mur. Une initiative très appréciée par Jean Lafont, le maire, qui la semaine dernière, en présence des écoliers luchonnais et de quelques parents, inaugurait ce mur où les enfants ont représenté des personnages, des enfants qui jouent, des poissons dans l’eau… «Nous avons travaillé avec les enfants et réalisé une maquette grandeur nature avant de venir sur les lieux» explique Hélène. À deux reprises, le groupe s’est rendu à Fos. «Tout cela a pu aboutir grâce à l’association Sauvons Saint-Béat qui a financé un aller et retour en bus. Le second voyage a été pris en charge par l’association des parents d’élèves. La mairie de Fos, M. et Mme Arturo nous ont offert les peintures» a-t-elle précisé. Comme Hélène, le couple Arturo habite Fos avec vue sur ce mur. Aujourd’hui, cette belle fresque enfantine très colorée, très gaie leur a redonné le sourire.
C. T
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 5 décembre 2013

Communiqué du Collectif "Sortir de l'eau"

COLLECTIF SORTIR DE L'EAU

A la suite de la réunion d'information de Monsieur le Maire de Saint-Béat et de son Conseil Municipal, le 27 septembre 2013, les habitants présents (une centaine environ) ont écouté avec tristesse l'état des lieux après la catastrophe du 18 juin et 3 mois de «galère». Nous avions vraiment l'impression grandissante d'être les oubliés.
Ce jour-là a été émis le désir de créer un collectif pour faire avancer les « dossiers ».
Devant près de 200 personnes, le 11 octobre était créé un collectif du canton de Saint Béat « SORTIR DE L'EAU ».

La colère des habitants du canton était réelle. Les sinistrés ont fait part de leur inquiétude et de leur
écœurement face au "silence des assurances, des élus et des pouvoirs publics".
Quatre mois après la catastrophe du 18 juin, rien n'était réglé.

Après divers témoignages, des objectifs commençaient à sortir et quelques uns ont été retenus en urgence.
- Que la Garonne et la Pique soient nettoyées et sécurisées.
- Que les assurances soient plus efficaces et que les dossiers se règlent très vite.
Le collectif va intervenir auprès des compagnies pour régler très vite les dossiers et éviter que certains sinistrés soient dans des situations précaires aux portes de l'hiver.
- Que les campings ne soient pas fermés par décision administrative.

Pour toute l'économie du canton de Saint-Béat, il faut promouvoir le tourisme et faire revenir les commerces à Saint-Béat durablement.
Avant de se quitter, il a été décidé une action d'envergure, blocage de routes, afin de faire entendre la voix des sinistrés. Une douzaine de personnes ont accepté d'être les porte-paroles de ce collectif naissant.
Il a été décidé quelques jours après, la mise en place d'un « barrage filtrant » le mardi 22 octobre entre les deux campings de Saint-Béat. Les médias furent avertis de cette journée d'action et leur présence très importante a permis d'informer la France entière sur le drame que vivait les habitants de ce canton 4 mois après la catastrophe.
Les habitants du canton de Saint-Béat furent nombreux et de tous les villages, ils venaient soutenir les sinistrés.
Ce fut une journée importante, Monsieur le Préfet de Région présent dans le canton, s'est arrêté au barrage filtrant et accepté de répondre à certaines de nos interrogations. Il poursuivait sa route sur Fos.
3 porte-paroles du collectif étaient reçus à 17 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat par Monsieur le Préfet de Région en présence de 3 commerçants, 3 agriculteurs, quelques élus de Saint-Béat ...
Nous avons pu poser des questions mais même si les réponses étaient assez négatives, nous avons apprécié d'avoir été entendus enfin et nous avions l'impression que des portes restaient ouvertes.
En effet, Monsieur le Préfet de Région demandait des projets afin de les regarder personnellement et nous a annoncé que le Barrage d'Arrem serait nettoyé le premier trimestre 2014. Nous avons pris acte.
Le 28 octobre, nous recevions la réponse de la Présidence de La République à la lettre ouverte adressée le 19 octobre.
Le 4 décembre la réunion avec le Préfet de Région s'est déroulée dans la courtoisie et le respect des uns et des autres. Quelques réponses ont été apportées, le bilan de cette entrevue sera rendu public lors de la réunion du vendredi 6 décembre à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat.
Nous restons mobilisés et vigilants afin que nos demandes soient vraiment prises en compte.
Le Collectif.

lundi 2 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Que font les assurances ?

Les gens du collectif se mobilisent pour aider les sinistrés non encore indemnisés par leurs assurances./Photo DDM.
Les gens du collectif se mobilisent pour aider les sinistrés
non encore indemnisés par leurs assurances./Photo DDM.
Monté en octobre sur le canton de Saint-Béat, le collectif Sortir de l’eau poursuit l’objectif qu’il s’est fixé : venir en aide aux sinistrés mais également défendre l’économie de la vallée, la survie de ses commerces et la promotion de son tourisme.
Cinq mois déjà que la Garonne est sortie de son lit et comme le souligne les gens du collectif, «un point particulier pénalise toujours les sinistrés : les assurances ne répondent pas !»
Le collectif se penche donc sur ce problème et souhaite soutenir les personnes confrontées à cette problématique. Celles-ci sont fortement invitées à se manifester auprès du collectif afin qu’un état des lieux soit établi pour permettre aux représentants de Sortir de l’eau de se rapprocher des sièges sociaux des assureurs.
Un questionnaire, qui devra être remis aux mairies des sinistrés avant le lundi 1er décembre, est à disposition de ceux tous ceux n’ayant toujours pas eu de réponse de leurs assurances. Le collectif ajoute que «des lettres plaintes sont également à disposition des sinistrés chez les commerçants de Saint-Béat.»
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)