jeudi 5 décembre 2013

Communiqué du Collectif "Sortir de l'eau"

COLLECTIF SORTIR DE L'EAU

A la suite de la réunion d'information de Monsieur le Maire de Saint-Béat et de son Conseil Municipal, le 27 septembre 2013, les habitants présents (une centaine environ) ont écouté avec tristesse l'état des lieux après la catastrophe du 18 juin et 3 mois de «galère». Nous avions vraiment l'impression grandissante d'être les oubliés.
Ce jour-là a été émis le désir de créer un collectif pour faire avancer les « dossiers ».
Devant près de 200 personnes, le 11 octobre était créé un collectif du canton de Saint Béat « SORTIR DE L'EAU ».

La colère des habitants du canton était réelle. Les sinistrés ont fait part de leur inquiétude et de leur
écœurement face au "silence des assurances, des élus et des pouvoirs publics".
Quatre mois après la catastrophe du 18 juin, rien n'était réglé.

Après divers témoignages, des objectifs commençaient à sortir et quelques uns ont été retenus en urgence.
- Que la Garonne et la Pique soient nettoyées et sécurisées.
- Que les assurances soient plus efficaces et que les dossiers se règlent très vite.
Le collectif va intervenir auprès des compagnies pour régler très vite les dossiers et éviter que certains sinistrés soient dans des situations précaires aux portes de l'hiver.
- Que les campings ne soient pas fermés par décision administrative.

Pour toute l'économie du canton de Saint-Béat, il faut promouvoir le tourisme et faire revenir les commerces à Saint-Béat durablement.
Avant de se quitter, il a été décidé une action d'envergure, blocage de routes, afin de faire entendre la voix des sinistrés. Une douzaine de personnes ont accepté d'être les porte-paroles de ce collectif naissant.
Il a été décidé quelques jours après, la mise en place d'un « barrage filtrant » le mardi 22 octobre entre les deux campings de Saint-Béat. Les médias furent avertis de cette journée d'action et leur présence très importante a permis d'informer la France entière sur le drame que vivait les habitants de ce canton 4 mois après la catastrophe.
Les habitants du canton de Saint-Béat furent nombreux et de tous les villages, ils venaient soutenir les sinistrés.
Ce fut une journée importante, Monsieur le Préfet de Région présent dans le canton, s'est arrêté au barrage filtrant et accepté de répondre à certaines de nos interrogations. Il poursuivait sa route sur Fos.
3 porte-paroles du collectif étaient reçus à 17 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat par Monsieur le Préfet de Région en présence de 3 commerçants, 3 agriculteurs, quelques élus de Saint-Béat ...
Nous avons pu poser des questions mais même si les réponses étaient assez négatives, nous avons apprécié d'avoir été entendus enfin et nous avions l'impression que des portes restaient ouvertes.
En effet, Monsieur le Préfet de Région demandait des projets afin de les regarder personnellement et nous a annoncé que le Barrage d'Arrem serait nettoyé le premier trimestre 2014. Nous avons pris acte.
Le 28 octobre, nous recevions la réponse de la Présidence de La République à la lettre ouverte adressée le 19 octobre.
Le 4 décembre la réunion avec le Préfet de Région s'est déroulée dans la courtoisie et le respect des uns et des autres. Quelques réponses ont été apportées, le bilan de cette entrevue sera rendu public lors de la réunion du vendredi 6 décembre à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat.
Nous restons mobilisés et vigilants afin que nos demandes soient vraiment prises en compte.
Le Collectif.

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