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mercredi 4 juin 2014

La Dépêche du Midi - Inondations à Saint-Béat : le collectif «Sortir de l'eau» refuse l'inaction


Les travaux mis en œuvre au Plan d'Arrem semblent pour le Collectif insuffisants pour éviter le déferlement des boues sur l'aval en cas de crue/Photo DDM, C. T
Les travaux mis en œuvre au Plan d'Arrem semblent pour
le Collectif insuffisants pour éviter le déferlement des boues
sur l'aval en cas de crue/Photo DDM, C. T

Le collectif «Sortir de l'eau» à Saint-Béat reste très actif et mobilisé comme en témoigne la dernière réunion que ses porte-parole ont menée à la salle des fêtes. Depuis la vidéo présentée, l'assistance a pu constater une nouvelle fois les destructions provoquées par la Garonne, et leur évolution.
«En regardant ces images, on peut apprécier le danger que représentent pour la population les berges effondrées, les embâcles, les atterrissements qui inexorablement détruisent le fleuve parce que rien n'est fait côté français pour stopper ce désastre», soulignait Philippe Prax qui a conduit cette réunion, tout au long de laquelle de nombreux échanges et commentaires ont eu lieu.
«Rien ne sera possible durablement tant que la Garonne ne sera pas sécurisée. C'est pour cela, qu'au titre du collectif une petite équipe a décidé de se focaliser sur trois sujets», ajoutait ce dernier.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 3 juin 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Une boulangerie va ouvrir rue Gallieni


Jean-Paul Rouget a remis un chèque pour aider le couple Viaud à s'installer./Photo DDM, C. T
Jean-Paul Rouget a remis un chèque pour aider le couple Viaud
à s'installer./Photo DDM, C. T

Laurence et Patrice Viaud vont prochainement ouvrir une boulangerie à Saint-Béat. À Luchon, ils ont ouvert il y a 8 ans les portes de la «Croquise» où ils mènent ensemble leur affaire. Depuis l'hiver dernier, Patrice Viaud, maître artisan boulanger et pâtissier, a engagé quelques tournées du côté de Saint-Béat, dans des villages de montagne où la demande se faisait sentir fortement.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

La Dépêche du Midi - Bagnères-de-Luchon. L'inquiétude du collectif Nos Vallées persiste

Anniversaire inondations 18 juin


La sidération devant l'eau qui monte. Les importants travaux qui devaient définitivement sécuriser la coulée de Castelvielh n'ont toujours pas été engagés/Photo DDM V.B archives.
La sidération devant l'eau qui monte. Les importants travaux qui
devaient définitivement sécuriser la coulée de Castelvielh n'ont
toujours pas été engagés/Photo DDM V.B archives.

Un peu plus de deux semaines avant le premier anniversaire des inondations du 18 juin dernier, les membres du collectif «Nos Vallées» tirent la sonnette d'alarme. Les travaux promis n'ont toujours pas été amorcés. Ravine de Castelvielh, curage des barrages, la situation reste inchangée. Les précisions de l'un des membres du collectif, Didier Dienst.
Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Nous ne le savons pas exactement. C'est pourquoi le collectif a envoyé un courrier à Monsieur le Préfet, à la députée, Mme Carole Delga, ainsi qu'au maire de Luchon. Nous avons aujourd'hui besoin de savoir ce qui va être fait, et quand ! Nous avons besoin de réponses précises à nos interrogations afin de rassurer les habitants. Nous demandons aussi un échéancier concernant les travaux à venir. L'an dernier, nous avons été frappés par un véritable désastre, écologique et financier.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 24 mai 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Claudine Salles reprend son activité


On peut désormais se procurer du tabac à la Maison de la Presse./Photo DDM, C. T
On peut désormais se procurer du tabac à la Maison de la Presse.
/Photo DDM, C. T

Après dix longs mois de fermeture, la Maison de la presse à Saint-Béat a rouvert ses portes. Le 11 avril, Claudine Salles se réjouissait d'accueillir à nouveau sa clientèle. Les travaux mis en œuvre dans son magasin ont fait disparaître toutes traces des inondations dévastatrices de 2013 qui avaient entièrement détruit les lieux.
En reprenant son activité, Claudine avoue avoir eu quelques inquiétudes à voir revenir les habitués qui de leur côté étaient pourtant impatients de pouvoir enfin, et comme avant, acheter leurs journaux, magazines, jouer à la loterie ou encore, et c'est nouveau, se fournir en tabac !
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 30 avril 2014

Le Petit Journal - Le Maire de Fos en colère et déterminé

Le Maire de Fos en colère et déterminé

L'après 18 juin 2013

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Francis dejuan
(Francis dejuan)
- +
Le village de FOS sinistré le 18 juin 2013 est toujours traumatisé par cette catastrophe naturelle. FRANCIS DEJUAN le Maire de FOS attendait que l’ETAT aide la commune, mais "Monsieur Le Préfet de la Haute Garonne m’a informé par écrit du projet de fermeture du camping municipal". Cette décision prise sans aucune concertation est inacceptable pour le Maire de FOS "Les services de l’état invoquent une hauteur d’eau d’un mètre cinquante ce qui est totalement faux. ...
(Lire la suite de l'article sur le site du Petit Journal.)

mardi 29 avril 2014

La Dépêche du Midi - Fos. F. Dejuan et A. Frisoni accordent leur voix


Alain Frisoni (à g) et Francis Dejuan ont sérieusement relevé leurs manches pour faire avancer le dossier sur la Garonne et les campings./Photo DDM, Ch. T
Alain Frisoni (à g) et Francis Dejuan ont sérieusement relevé leurs
manches pour faire avancer le dossier sur la Garonne et les campings.
/Photo DDM, Ch. T

Fraîchement élu à la mairie de Fos et Saint-Béat, Francis Dejuan et Alain Frisoni n'ont pas perdu de temps pour se rencontrer et parler très vite le «même langage» en évoquant l'avenir de leurs communes et celui de leurs campings. Ensemble, ils ont décidé d'unir leurs efforts pour défendre les intérêts de leurs villages qui gardent encore les stigmates des inondations, dans les habitations et commerces.
Dix mois après, la crue de juin 2013 a également laissé derrière elle, des gens encore très traumatisés par les événements.
«Chaque jour, nous rencontrons des administrés qui vivent encore dans la peur, l'angoisse et la colère. Jusqu'à quand pourrons-nous les rassurer ?», lance Francis Dejuan qui, au même titre qu'Alain Frisoni, a été destinataire cette semaine d'une lettre émanant du Préfet de Région sur le projet de fermeture de leurs campings.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 28 avril 2014

La Dépêche du Midi - Comminges : tous les chèques aux sinistrés partent aujourd'hui


Après la solidarité des bénévoles, chèques et virements seront les bienvenus auprès des sinistrés./DDM Jal
Après la solidarité des bénévoles, chèques et virements seront les
bienvenus auprès des sinistrés./DDM Jal

Tous les acteurs qui sont intervenus pour aider les sinistrés de juin dernier dans le Comminges se sont retrouvés pour faire le point des aides distribuées.
Le dispositif mis en place par l'association des maires de France pour les sinistrés des inondations du mois de juin de l'année dernière arrive à son terme. L'AMF, au total aura récolté 816 846, 44 € en promesses de dons, qui se sont concrétisées pour l'heure à hauteur de 691 785, 98 €. «Les paiements, explique Jean-Louis Puissegur, président de l'AMF 31, ont été répartis entre les communes et les intercommunalités à hauteur de 571 785 €, auxquels il faut ajouter 100 000,00 € pour les deux communautés de communes de Luchon et de Saint-Béat, 20 000,00 € pour les professionnels du tourisme qui ne relèvent ni de la chambre de métiers ni de la CCI, et, enfin, pour les agriculteurs, 20 000 € à la CUMA de Fos et 30 000,00 € à la chambre d'agriculteur».
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 2 avril 2014

La Dépêche du Midi - Sauvons Saint-Béat : le prix de la solidarité


Jean-Paul Rouget remetttant un chèque à Marie-Claude en présence de son fils./Photo DDM  C. T
Jean-Paul Rouget remetttant un chèque à Marie-Claude en présence
de son fils./Photo DDM C. T

En ouvrant l'enveloppe que lui tend Jean-Paul Rouget, président de l'association «Sauvons Saint-Béat», Marie-Claude Chabbert est très émue. «Ce chèque va me permette de continuer les travaux», indique Marie-Claude qui fait partie des nombreux sinistrés du 18 juin.
«Heureusement que j'ai eu Jean-Paul pour m'accompagner dans cette épreuve», ajoute cette dernière en présence de Romain son fils à la santé très fragile.
Marie-Claude est la première d'une longue liste à bénéficier, en tant que particulier, des dons collectés par «Sauvons Saint-Béat.»
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 27 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les commerces rouvrent enfin


Il n'aura pas fallu longtemps à Véronique Fages pour reprendre ses marques dans sa pharmacie. /Photo DDM
Il n'aura pas fallu longtemps à Véronique Fages
pour reprendre ses marques dans sa pharmacie. /Photo DDM

Depuis quelques jours, ça sent le printemps à Saint-Béat, le renouveau, la reconstruction. Le moral des villageois, commerçants et élus est au beau fixe.
Après que la Poste ait rouvert le 11 mars, Véronique Fages, la pharmacienne, en faisait tout autant la semaine suivante. Malgré la fatigue, la jeune femme a gardé le sourire. «Il faut que tout le monde puisse prendre le même chemin de façon à être prêt pour l'été. On revient à la vie. On recommence à travailler dans des conditions normales», confie-t-elle.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 25 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 2 300 € remis par la ville de Labruguière

La commune de Labruguière dans le Tarn et Garonne a remis samedi après-midi un chèque de 2 300 € à la ville de Saint-Béat au profit des sinistrés. «Cette somme représente dans son intégralité la recette d'une soirée-concert que nous avons organisée en collaboration avec des groupes musicaux et instrumentaux», indique Philippe Consola, maire adjoint de Labruguière délégué à la vie associative. Ce dernier est donc venu à la rencontre du maire de Saint-Béat accompagné de représentants de l'ensemble vocal Brugeria, du groupe Las de l'Autan, d'Harmonie Fantasia et Natural Orchestra.
Hervé Perefarrès et ses conseillers, mais également Jean-Paul Rouget et Christine Castéras de l'association «Sauvons Saint-Béat», ont accueilli tout ce petit monde chaleureusement remercié pour cette action collective. «Vraiment merci, cela fait chaud au cœur», a lancé Hervé Perefarrès, ému par ce nouveau geste solidaire et symbolique à la fois en ce dernier jour de mandat. En quelques mots, il a retracé l'épisode inondations, la mise en place dans l'urgence de «Sauvons Saint-Béat» et ses objectifs… Après avoir reçu de Philippe Consola «Labruguière Naturellement» dédicacé par son maire Richard Auriac, Hervé Perefarrès lui remit à son tour la médaille de la ville de Saint-Béat avant de partager tous ensemble le verre de l'amitié et de la solidarité.
C. T 
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

vendredi 21 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Inondations : 62 000 € pour les agriculteurs

La mise en commun de moyens va permettre aux agriculteurs de remettre leurs parcelles en état./Photo DDM, C. T
La mise en commun de moyens va permettre
aux agriculteurs de remettre leurs parcelles en état.
/Photo DDM, C. T

La Cuma de Fos regroupe une quinzaine d'agriculteurs du canton de Saint-Béat. En juin 2013, ces exploitants subissaient les inondations qui ont fortement impacté leurs terres. Huit mois après, la solidarité continue auprès des agriculteurs sinistrés qui n'ont jamais baissé les bras.
Le 10 mars, une vingtaine de personnes assistait à une démonstration de matériels nouveaux dont la Cuma vient de faire l'acquisition grâce au soutien financier de l'association SOS Canton de Saint-Béat, l'Association des maires de France, la commune de Saint-Béat, du Rotary Club Comminges et celui du District Midi-Pyrénées qui ont, en tout et pour tout, donné 62 000 €.

80 cm de boue à retirer

«Ce matériel est spécifique à remettre les terres en production», souligne Jean-Damien Laborde, directeur de la fédération des Cuma 31. Mini-pelle, matériel de transport, treuil de déblaiement, mini-chargeur à chenille et bennes de 10 tonnes vont ainsi permettre d'intervenir sur les parcelles, recouvertes jusqu'à 80 cm de boues.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 20 mars 2014

La Dépêche du Midi - Marignac. SOS Canton de Saint-Béat : 8 mois après les inondations


Nathalie Guiard (la 2e depuis la dr) et trois autres bénévoles de l'association./Photo DDM,  C T
Nathalie Guiard (la 2e depuis la dr) et trois autres bénévoles
de l'association./Photo DDM, C T

«Le seul regret que l’on ait, c’est de ne pas avoir pu aider plus de monde. Il nous a fallu faire des choix alors que toutes les situations étaient défendables. Pas facile de faire face à la détresse des gens», explique Nathalie Guiard, présidente de «SOS Canton de Saint-Béat.»
Depuis plus de 8 mois, Nathalie Guiard et sept autres bénévoles de l’association ont donné sans compter de leur temps et mis toute leur énergie au service des sinistrés de toutes les communes du canton : de Cazaux Layrisse à Esténos, de Marignac à Fos, de Fronsac et Chaum.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 17 mars 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La Poste a rouvert ses portes après huit mois de fermeture


Élus locaux et représentants de la Poste affichaient tous leur satisfaction à voir ce bureau à nouveau ouvert./Photo DDM, C.T.
Élus locaux et représentants de la Poste affichaient tous leur
satisfaction à voir ce bureau à nouveau ouvert./Photo DDM, C.T.

La semaine dernière, le bureau de Poste à Saint-Béat a rouvert ses portes après 8 mois de fermeture suite aux inondations. En juin dernier, l’eau avait en effet atteint jusqu’à 2 mètres de hauteur dans ces locaux situés rue Gallieni. Tout avait été ravagé. Aujourd’hui, les travaux immobiliers, qui s’élèvent à eux seuls à 310 000 €, sont terminés. «L’une de nos missions de service public est de concourir à l’aménagement du territoire. La volonté très affirmée du groupe était de remettre en service ce bureau le plus vite possible», explique Gilles Lagrave, directeur régional.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 27 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Rencontre entre le collectif «Sortir de l'eau» et L'État


Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des échanges./Photo DDM, C. T
Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des
échanges./Photo DDM, C. T

Demain, une nouvelle rencontre est attendue entre des porte-parole du collectif «Sortir de l’eau» et le sous-préfet Bernard Bahut.
À l’issue de cet échange, qui se veut être constructif, le collectif animera une réunion publique le vendredi 7 mars à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat. Créé à l’automne dernier pour venir en aide aux sinistrés du canton et participer à la renaissance de Saint-Béat, le collectif reste très actif, «même si tout ce qui est fait n’est pas forcément visible», déclare Luce Lagacherie.

Le même volume d'eau soit deux fois le volume normal

Des différents sujets qui seront présentés au sous-préfet, Philippe Prax, bénévole du collectif, précise : «nous lui exposerons la situation des accumulations d’eau en forme de neige dans le bassin Garonne mesurées par le gouvernement espagnol. Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui, le volume d’eau sous forme de neige dans le Val d’Aran, qui va s’évacuer dans la Garonne, est le même qu’en avril de l’année dernière. Cela représente deux fois la quantité d’eau d’une année normale.» C’est pour cette raison que les gens du collectif souhaitent savoir où en sont les travaux sur la Garonne, d’autant que, force est de constater qu’à Loures Barousse dans les Hautes-Pyrénées des enrochements de berge sont en cours de réalisation !
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 8 février 2014

La Dépêche du Midi - De nouvelles aides pour les sinistrés

Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts, notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.
Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts,
notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.


Après avoir attribué 254 aides d’urgence depuis juillet 2013, la Région poursuit son soutien, au nom de la solidarité, aux territoires touchés par les inondations des 18 et 19 juin 2013. Ainsi vingt-deux nouveaux dossiers présentés par des collectivités et des entreprises, bénéficieront d’aides régionales dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne.
Sur ces vingt-deux dossiers, huit concernent des aides accordées aux collectivités de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées pour des travaux de première remise en état des espaces publics, des travaux de reconstruction de la voirie et des biens annexes ainsi que la reconstruction des bâtiments et équipements publics. Quatorze aides sont destinées à des entreprises industrielles, artisanales, commerciales et touristiques.
Ces nouvelles aides de la Région représentent un montant de 1,10 M€, qui s’ajoutent aux 9,20 M€ déjà versés depuis juillet 2013, soit un effort régional total de 10,30 M€ pour 276 dossiers.

(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 5 février 2014

Le Petit Journal - Curage d'urgence de la retenue du plan d'Arem

Le Petit Journal | Comminges | Locale | La sortie de la retenue du Plan d'Arem
(La sortie de la retenue du Plan d'Arem)
Début février 2014 sera lancé le chantier de curage des sédiments contenus dans la retenue d'eau du barrage EDF du Plan d'Arem (Haute-Garonne). Pour EDF, l'objectif de ce chantier est de retirer un volume important de ces sédiments, non-toxiques, déposés par la crue exceptionnelle de juin 2013 et garantir ainsi totalement la sûreté de l'installation et le respect de l'environnement. Le budget total des travaux est de 900 000 euros.
La crue centenale de la Garonne du 18 juin 2013, a déposé dans la retenue d'eau EDF du Plan d'Arem plus de 63 000 m3 de sédiments naturels provenant de l'amont du fleuve. Ces sédiments amassés réduisent aujourd'hui la capacité de la retenue qui n'est plus que de 53 000 m3 (350 000 m3 à l'origine). Ils ne permettent plus aux hydrauliciens d'assurer les fonctions de base de l'installation, à savoir un passage "nominal" des crues, la maîtrise des variations de débit d'eau et le maintien d'un débit minimal, indispensable à l'environnement, de 5 m3/s à l'aval du barrage. De plus, à l'heure actuelle, la production d'énergie hydroélectrique par les centrales de Fos et d'Arlos, alimentées par le barrage du Plan d'Arem, est arrêtée.
En concertation avec le Préfet de Haute-Garonne, les services de l'Etat et les élus, la décision a été prise de débuter les travaux durant la première semaine de février. Ils dureront environ 4 à 5 mois.
Il s'agit de creuser trois chenaux d'eau à l'intérieur même de la retenue entre les amas de sédiments (un chenal à l'amont, un chenal en rive gauche vers la prise d'eau des usines et un chenal en rive droite vers l'évacuateur de crue) et permettre ainsi à l'eau de s'écouler de nouveau correctement vers l'aval du barrage.
Les sédiments retirés par des pelles mécaniques spéciales et des dragues hydrauliques seront déposés sur un terrain EDF situé sur une zone non-inondable à 200 mètres du barrage. Ils représentent un volume d'environ 50 000 m3. Ne contenant aucune matière toxique, ils seront donc stockés directement sur le terrain qui, à terme, sera végétalisé pour s'intégrer au mieux au paysage.
Durant la durée du chantier, la promenade sur le chemin dit "transfrontalier" sera interdite au public pour assurer la sécurité des personnes.
A l'issue des travaux, le barrage répondra de nouveau à toutes les exigences de sûreté et environnementales exigées par les autorités de contrôle et les centrales hydroélectriques seront redémarrées.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mardi 4 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La réouverture du Château Serre Barbier

Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T
Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal
dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T


Yvette et Arné de Goffau sont propriétaires du Château Serre Barbier à Saint-Béat. Depuis le 3 février, ils ont repris du service en offrant à nouveau, chambres et tables d’hôtes dans cette bâtisse dont ils ont fait l’acquisition en 2005.
Ce couple de Hollandais a vécu lui aussi la catastrophe du 18 juin, si bien qu’ils ont dû, face aux dégâts, fermer les portes de leur établissement. «Nous adressons un grand merci à tous, aux collectivités locales, aux associations comme la Croix Rouge, les Scouts de Toulouse, le Secours catholique, l’entreprise ILOE, tous les bénévoles spontanés, notre famille et notre fils…», lance Yvette qui a retrouvé le sourire. «C’est un pas vers la reprise des activités de notre village», ajoute-t-elle avec enthousiasme même s’il reste beaucoup à faire au Château pour effacer toutes traces des inondations.
«Nous nous réjouissons de cette première étape qui nous donne déjà l’élan nécessaire pour la suite des opérations», poursuit cette dernière.
Du lundi au vendredi (sauf le mercredi), tables d’hôtes de 12 heures à 14 heures (12,50 €) ; le vendredi et samedi soir (sur réservation) de 19 h 30 à 21 heures (18,50 €.) Pour tous renseignements, contacter le 05 61 89 50 22 ou 06 99 70 39 79 ou www.chateau31.com ou info@chateau31.com
C.T(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 25 janvier 2014

La Dépêche du Midi - À Saint-Béat, une vigilance de tous les instants


Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy pour faire une petite  promenade. / Photio DDM Christine Tellier
Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy
pour faire une petite promenade. / Photio DDM Christine Tellier

Comment ne pas repenser, et se dérouler les images de l’épisode catastrophe du 18 juin. À Saint-Béat, l’événement reste gravé dans les mémoires. Et davantage encore quand la pluie tombe depuis plusieurs jours en continu et que trois départements, dont celui de la Haute Garonne sont placés en vigilance orange face aux intempéries.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 11 janvier 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les victimes d'AZF aident celles des inondations

Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat
pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
En décembre, Jean-Paul Rouget, président de l’association «Sauvons Saint-Béat», recevait à la mairie, Guy Fourest et Hervé Rey, respectivement président et vice-président du comité de défense des victimes d’AZF, et ce, en présence du maire Hervé Perefarrès. Une rencontre lors de laquelle, le comité remettait son «fond de caisse» à Sauvons Saint-Béat. Soit un chèque d’un montant de 337,76 €...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 2 janvier 2014

Le Petit Journal - 1er janvier 2014 - Fos : Le mécontentement s'exprime

Protestation active

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Un comité d'accueil déterminé
(Un comité d'accueil déterminé)
Le jeudi 19 décembre, le sous-préfet, Bernard Bahut, avait convié les maires du canton de St Béat à une réunion de travail portant sur le curage du barrage EDF dit du Plan d'Arem. Cette réunion s'est tenue en la mairie de Fos. Mais à son arrivée, le sous-préfet a été confronté à un important groupe d'habitants de Fos regroupés autour d'un collectif local qui entendait bien faire valoir son mécontentement par rapport à la lenteur des travaux sur la Garonne. Les échanges, qui ont duré plusieurs minutes, ont été assez tendus à certains moments, mais au total aucun incident n'est à déplorer.
La colère des habitants de Fos, lourdement sinistrés, tient à ce qu'ils considèrent comme une attitude fuyante de la part des autorités, qui, à leurs yeux, font valoir des études en cours pour n'apporter aucune réponse définitive au problème de la sécurité des maisons.
Certes, ils ont pu constater une évolution puisque le sous-préfet a concédé que des « enrochements ciblés » seraient possibles, tout en répétant cette phrase qui irrite les habitants : « le fleuve doit vivre sa vie » (phrase rapportée par le sous-préfet). Ce qui signifie qu'il n'est pas question, pour les autorités, d'envisager un enrochement continu sur des kilomètres, mais seulement à des endroits critiques. Les délais n'ont pas été précisés.
De même, les habitants, armés de banderoles, voudraient que soit entrepris un curage du lit de la Garonne, et un enlèvement significatif de terre et matériaux en amont du village, de façon à éviter une éventuelle réplique de la crue. Ils sont inquiets car les travaux risquent d'intervenir trop tard, puisque le niveau de la Garonne remonte chaque année dès le début du printemps.
Ils ont été écoutés par le sous-préfet, mais ce dernier a bien expliqué qu'il était tributaire de décisions prises à d'autres niveaux, en fonction d'avis d'experts dont les habitants contestent par ailleurs la clairvoyance. A leurs yeux, seuls les résidents de longue date connaissent vraiment bien les particularités du site, qui ne sautent pas aux yeux à partir de photographies ou d'études cartographiques...
(Lire l'article sur le site du Petit Journal)