jeudi 17 octobre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les sinistrés s'unissent en créant le collectif «Sortir de l'eau»

Conscients de ne pas pouvoir tout gérer, ils sont décidés cependant à faire bouger les choses./Photo DDM, C. T.
Conscients de ne pas pouvoir tout gérer, ils sont décidés
cependant à faire bouger les choses./Photo DDM, C. T.

Vendredi, le ras-le-bol d’une assemblée d’environ 200 personnes faisait écho dans la salle des fêtes de Saint-Béat. Depuis les inondations du 18 juin, le sentiment d’abandon subsiste chez les habitants et commerçants de la vallée pour qui le retour à une vie normale ressemble plus à une traversée du désert qu’à autre chose.
Face à l’inertie des services de l’Etat et des assurances qui font la «sourde oreille», l’idée de monter un collectif a été lancée. «Un collectif est un groupe de personnes qui suivent un objectif commun ; c’est le résultat d’une entente et d’une volonté de développer des solidarités. Le collectif regroupe des moyens humains, des énergies, des compétences dans le but d’être plus efficace dans les actions qu’il s’est fixées. Cette structure informelle a l’avantage de la vivacité, de la souplesse et d’être toujours en phase avec la réalité du moment ; elle dépend de la loi de 1901 sur les associations sans en avoir les contraintes, pas d’argent, pas d’adhésion. Le collectif, c’est «des empêcheurs de tourner en rond» ; un collectif est apolitique et n’a pas de main mise sur qui que ce soit» souligne Luce Lagacherie, l’une des premières à vouloir intégrer ce collectif qui s’articulera autour de trois axes prioritaires : l’environnement, le social et l’économie.
(Lire la suite sur le site de LaDépêche.fr)

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