samedi 25 janvier 2014

La Dépêche du Midi - À Saint-Béat, une vigilance de tous les instants


Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy pour faire une petite  promenade. / Photio DDM Christine Tellier
Deux fois par jour, Christian Laurioux longe le fleuve avec Dandy
pour faire une petite promenade. / Photio DDM Christine Tellier

Comment ne pas repenser, et se dérouler les images de l’épisode catastrophe du 18 juin. À Saint-Béat, l’événement reste gravé dans les mémoires. Et davantage encore quand la pluie tombe depuis plusieurs jours en continu et que trois départements, dont celui de la Haute Garonne sont placés en vigilance orange face aux intempéries.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 13 janvier 2014

Le curage du Plan d'Arem aura bien lieu

Le préfet vient donc de valider la demande d'EDF de curer en urgence le Plan d'Arem.
Quelques remarques à la lecture du document :

1. Il est fait état de notre demande exprimée lors de la phase de consultation publique (pour rappel, nous en avions eu connaissance presque par hasard en décembre). Nous demandions donc qu'il soit procédé à un curage complet et ne pas s'en tenir à celui de deux chenaux. Ça fait chaud au cœur de se sentir pris en considération. Comme c'est beau, la démocratie !
Mais bon ! comme il s'agit d'urgence ... on verra cela sûrement plus tard, une autre année.
Promis juré craché ?

2. La motivation s'appuie essentiellement sur l'urgence :

- de rétablir la sécurité de l'ouvrage (le barrage) avant les forts risques de crues de mai à juin
- de garantir la restitution minimale de 4 m3/s qu'EDF est censé laisser à la Garonne lorsque son niveau baissera cet été
- de libérer les vannes latérales du déversoir, qui retiennent pour l'heure environ 8 m d'épaisseur de sédiments (!) afin d'éviter leur passage en cas de crue ...
(Hypothèse fantasque, cela va de soi !)


3. La préfecture omet juste de préciser que cette opération d'enlèvement d'une cinquantaine de cm d'épaisseur de limon dans la retenue a quand même essentiellement pour objet de la part d'EDF de remettre au plus vite ses centrales de Fos et d'Arlos en fonctionnement. Ce qui n'a rien d'accessoire.
On peut raisonnablement supposer que s'ils avaient eu besoin d'en enlever davantage pour faire de l'électricité, ils l'auraient fait. Non ?
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Motivation_Curage_d_urgence_Plan_d_Arem_cle023ed4.pdf

samedi 11 janvier 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les victimes d'AZF aident celles des inondations

Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
Guy Fourest et Hervé Rey ont souhaité se tourner vers Sauvons Saint-Béat
pour faire don du fond de caisse du comité. /Photo DDM C.T
En décembre, Jean-Paul Rouget, président de l’association «Sauvons Saint-Béat», recevait à la mairie, Guy Fourest et Hervé Rey, respectivement président et vice-président du comité de défense des victimes d’AZF, et ce, en présence du maire Hervé Perefarrès. Une rencontre lors de laquelle, le comité remettait son «fond de caisse» à Sauvons Saint-Béat. Soit un chèque d’un montant de 337,76 €...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 2 janvier 2014

Le Petit Journal - 1er janvier 2014 - Fos : Le mécontentement s'exprime

Protestation active

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Un comité d'accueil déterminé
(Un comité d'accueil déterminé)
Le jeudi 19 décembre, le sous-préfet, Bernard Bahut, avait convié les maires du canton de St Béat à une réunion de travail portant sur le curage du barrage EDF dit du Plan d'Arem. Cette réunion s'est tenue en la mairie de Fos. Mais à son arrivée, le sous-préfet a été confronté à un important groupe d'habitants de Fos regroupés autour d'un collectif local qui entendait bien faire valoir son mécontentement par rapport à la lenteur des travaux sur la Garonne. Les échanges, qui ont duré plusieurs minutes, ont été assez tendus à certains moments, mais au total aucun incident n'est à déplorer.
La colère des habitants de Fos, lourdement sinistrés, tient à ce qu'ils considèrent comme une attitude fuyante de la part des autorités, qui, à leurs yeux, font valoir des études en cours pour n'apporter aucune réponse définitive au problème de la sécurité des maisons.
Certes, ils ont pu constater une évolution puisque le sous-préfet a concédé que des « enrochements ciblés » seraient possibles, tout en répétant cette phrase qui irrite les habitants : « le fleuve doit vivre sa vie » (phrase rapportée par le sous-préfet). Ce qui signifie qu'il n'est pas question, pour les autorités, d'envisager un enrochement continu sur des kilomètres, mais seulement à des endroits critiques. Les délais n'ont pas été précisés.
De même, les habitants, armés de banderoles, voudraient que soit entrepris un curage du lit de la Garonne, et un enlèvement significatif de terre et matériaux en amont du village, de façon à éviter une éventuelle réplique de la crue. Ils sont inquiets car les travaux risquent d'intervenir trop tard, puisque le niveau de la Garonne remonte chaque année dès le début du printemps.
Ils ont été écoutés par le sous-préfet, mais ce dernier a bien expliqué qu'il était tributaire de décisions prises à d'autres niveaux, en fonction d'avis d'experts dont les habitants contestent par ailleurs la clairvoyance. A leurs yeux, seuls les résidents de longue date connaissent vraiment bien les particularités du site, qui ne sautent pas aux yeux à partir de photographies ou d'études cartographiques...
(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mercredi 1 janvier 2014

Le Petit Journal - Fos - Compte rendu de réunion - Jean Lafont explique...

Le Petit Journal | Locale | Compte-rendu de Jean Lafont (à g.)
(Compte-rendu de Jean Lafont (à g.))
Nous avons pu rencontrer, en exclusivité, Jean Lafont, Maire de Fos, le soir de la réunion qui portait sur le curage du Plan d'Arem. Il a tenu à faire un compte rendu de cette réunion aux habitants de Fos, qui ont répondu à cet appel par l'intermédiaire de plusieurs représentant(e)s.
Un rappel technique a été fait par les autorités, afin de dissiper tout malentendu : ce barrage EDF, outre sa fonction de production d'électricité, n'est pas et n'a jamais été une « retenue » d'eau à proprement parler.
Ce barrage est issu d'accords inter frontaliers visant à « lisser » le débit de la Garonne côté français, car les flux, côté espagnol, varient grandement en fonction des heures, et de leur propre utilisation du fleuve, en amont de Fos. Le barrage sert donc plutôt de régulateur, mais il ne saurait absorber de gigantesques débits lors de crues exceptionnelles : il n'est pas conçu pour cela.
Il a été décidé qu'EDF entreprendrait sous peu un curage partiel du barrage, où des matériaux et des boues se sont accumulés au fil des ans. Une zone a été repérée, puis finalement choisie, pour que soient entreposés les matériaux retirés du fond du barrage, zone bien entendu hors secteur inondable.
Un gué va être aménagé, près de la stèle du Traité des Lies et Passeries, situé à proximité du barrage, pour la traversée des véhicules qui, ainsi, pourront aller déposer les matériaux et boues dans la zone de stockage.
Un autre curage, plus important, est envisagé dans une phase ultérieure dont la date n'a pas encore été fixée.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)